L'histoire :
Paco est enfermé dans un entrepôt et doit servir de cobaye. Heureusement, ses amis viennent le secourir. Même si la mission de sauvetage est pleine de dangers, le groupe finit par libérer le jeune joueur. Heureux de rentrer chez lui, Paco s'interroge sur les responsables de son enlèvement. Il s'agit de la multinationale K, ce qui signifie Kodas. Quelques jours plus tard, Paco est fier de lui car il a monté très vite une équipe. Ils ont même gagné contre les favoris de l'île. Pourtant, son père reste indifférent. Il estime que les adversaires n'étaient pas d'un bon niveau. Paco ronge son frein. Il est en colère, car son père ne lui dit jamais quand il est fier de lui. Paco organise un casting pour trouver trois nouveaux joueurs dans sa team. Paco ne manque pas de choix, son nom est désormais très connu. Cela est d'autant plus urgent qu'une nouvelle équipe arrive sur le territoire. Il s'agit de l'équipe de la multinationale K, auto-proclamée la meilleure du monde !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome 1 de Paco Shoot était déjà survitaminé, mais vous n’aviez encore rien vu. Avec ce tome surchargé d’actions et de rebondissements, on en arrive rapidement à saturation. Cette fois, l’histoire devient franchement adabracabrantesque, avec une accumulation d’évènements complètement délirants. Notre pauvre vedette de handball devient le cobaye d’une multinationale des plus dangereuses, mais il finit par se libérer pour déchaîner les dieux du sport. Le sport est toujours à l’honneur, on assiste à un match de handball épique, presque un match de rugby ! Car le problème, c’est que cela ne ressemble plus du tout à du sport, tant l’imaginaire d’Achille part dans tous les sens. L’équipe que finit par affronter Paco est constituée d’humains méca complètement délirants, avec des pouvoirs improbables, comme les mains en hélicoptère du gardien ou encore les seins aveuglants d’une joueuse ! Tout cela n’est rien à côté de l’équipe particulière du héros qui ressemble plus à un dessin animé de Disney qu’à une dream-team. Il y a même un Paco Kitty ! Ne parlons même pas des actions farfelues de nos sportifs superhéroïques, comme des envolées de plus de dix mètres ou des passes en pleine suspension. Bref, on nage en plein délire, l’album n’est qu’une surenchère d’actions nerveuses et totalement dingues. Même les plus jeunes lecteurs finiront par saturer devant tant de folie. Cela dit, le dessin se prête bien à et univers déjanté et soi-disant « fun ». Achille a le mérite d’y croire en faisant exploser les cases, en y intégrant des scènes d’actions à la manière des mangas. Malheureusement, l’ensemble reste trop chargé et délirant pour marquer… au moins les esprits !