L'histoire :
Toujours sur une île pour y suivre une formation de cryptozoologie (la science des animaux mythiques et légendaires), Sorceline et les autres élèves se retrouvent face une recrudescence d’hémoglobins, des créatures se nourrissant du sang des autres animaux. Or l’apparition de ces « monstres » semble être liée aux créatures magiques que Sorceline et ses amis ont soignées à l’aide de sang de phénix en jouant aux apprentis vétérinaires dans leur pharmagie 100% clandestine. Un secret qu’ils se gardent bien de révéler à Vorn, le terrifiant professeur vampire qui a pris la place du zoologue réputé Archibald Balzar. Ignorant totalement que ses élèves sont impliqués, Vorn se contente de lancer des missions de capture nocturne des hémoglobins en leur compagnie. En parallèle, Sorceline cache également un autre objectif : délivrer son père loup-garou pris au piège dans l’esprit de Vorn. Pour ce faire, elle essaie de s’approcher du vampire en jouant les bonnes élèves et en faisant semblant de s’intéresser à ses enseignements. Cette proximité et cette empathie risquent de la faire ressentir toute la haine et le mal qui habitent le terrifiant professeur. De son côté, Charlie a découvert la vérité sur son identité et ses origines suite au bouquin que lui a remis Vorn. Il ne lui reste plus qu’à en parler aux autres élèves…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette seconde partie du second cycle, Sylvia Douyé poursuit les intrigues là où elles s’étaient arrêtées. Ainsi, Balzar est toujours absents ; Vorn professeur atypique des élèves en cryptozoologie ; et Sorceline essaie toujours de trouver un moyen pour libérer son père. Parallèlement, la scénariste a lancé d’autres intrigues qui semblent plus anecdotiques. Ainsi on découvre la véritable identité de Charlie et on découvrira au fil des pages l’origine de l’arrivée des hémoglobins faisant de nombreuses victimes au sein des créatures magique. Même si cette dernière révélation était assez facile à deviner, l’histoire reste plaisante pour les bambins amateurs d’univers fantastiques. Dans cet univers pouvant faire penser à celui d’Harry Potter en plus gentillet, Paola Antista s’en donne à cœur joie et encore une fois ça se ressent clairement à la lecture. Proposant un univers Tim Burtonien en plus lumineux, la dessinatrice crée des créatures plaisantes ou effrayantes dans un univers très immersifs dans lequel on aimerait se promener. Les couleurs du duo Marina Duclos et Juliette Blanchot fonctionnent également parfaitement en jouant adroitement de l’ombre et de la lumière. Ce septième album manque probablement de rythme pour plaire à un large public, mais il devrait plaire aux plus jeunes.