L'histoire :
Tony (c’est le petit garçon) vient d’acheter un nouveau collier électrique pour chiens difficiles, qu’il a accroché à Alberto (c’est le chien jaune) tandis qu’il pionçait. Désormais, quand ce dernier n’exécute pas dans la seconde ses 4 volontés, Tony appuie sur le bouton de sa télécommande et l’autre se prend une terrible décharge électrique. La théorie de Pavlov du réflexe conditionné adaptée à l’oisiveté moderne, en quelque sorte. Mais Alberto ne l’entend pas de cette oreille. Avec l’aide de ses potes, ils tentent d’extraire le collier… et ils se retrouvent finalement à deux dans ce collier. En marge de cette affaire, l’autre dada de Tony, c’est de construire des bolides dotés d’un mode de propulsion infernal : des bouteilles de coca attachées entre elles et secouées à mort. Objectif : fendre l’air à la poursuite du pigeon Calogéro, envers lequel Tony entretient une haine toute particulière. Résultat : il se retrouve régulièrement à l’hosto. En marge de cette affaire, l’autre dada d’Alberto, c’est de se changer en Alberdog, le super héros, et de voler au secours des opprimés. Ce qui est tout de suite moins facile quand on a un gros chien attaché par le même collier électrisant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tony et Alberto, c’est un peu comme Boule et Bill, mais en version trash, et ça reste quand même pour les enfants ! Autrement dit, il s’agit ici d’un nouveau recueil de gags humoristiques en une planche, aux chutes bien percutantes. L’auteur Dab’s dispose en effet de ce talent jouissif qui permet de faire hurler de rire le lecteur dans la dernière case. Ça n’arrive pas à chaque gag, certes, mais de temps en temps, cela suffit à faire de Tony et Alberto une VRAIE série humoristique aux chutes non consensuelles (oui, parce que côté humour dans la BD, ça exploite dans 99% des cas les mêmes ressorts…). Généralement, moins il y a de phylactère, et plus on rit (cf le coup du marteau p.8 ; le panda qui pète p.33 ; la petite cuillère p.46…). Le dessin n’est pas très compliqué, mais il reste d’une lisibilité optimale, avec une propension à déformer les faciès des personnages en fonction de leurs humeurs débridées ou de leurs infortunes, pour conclure sur des tronches pas croyables. Bref, du Dab’s, comme d’hab.