L'histoire :
Depuis la mort tragique de Kash, Mony traverse l’espace à toute allure pour fuir son souvenir, mais également pour trouver un lieu sûr pour son futur enfant. À ses côtés, le simiesque Tuco, dont elle ignore toujours s’il est digne de confiance. Ce jour-là, son vaisseau (le Unité Cosmo Corsaire Dolores) est pris à parti par des brigands chevauchant des sortes de corbeaux géants ! Malgré toutes leurs tentatives pour leur échapper, Tuco et Mony finissent par s’écraser sur la planète dont sont natifs leurs ennemis. Et alors que ces derniers s’apprêtent à porter l’assaut final pour les piller, le bébé de Mony choisit ce moment pour quitter le confort du cocon maternel. Dans une certaine urgence, Mony donne naissance à une petite fille. Tuco conjure la malédiction d’avoir une fille dans un vaisseau de guerre via une incantation puis il « enferme » le bébé dans un robot protecteur de sa conception. Enfin, afin que Mony soit remise sur pied immédiatement, il lui administre un tenseur musculaire utilisé normalement sur des soldats commando après un hyper-sommeil de plusieurs mois. Quand les ennemis arrivent, ils pensent avoir affaire à une mission de routine. Ils découvrent alors qu’il y a seulement deux personnes à bord. Ils vont vite déchanter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les révélations et les pertes concluant le cycle précédent, on retrouve Mony complétement perdue. Perdue à la fois dans l’espace où elle dérive, mais également dans sa tête avec le souvenir douloureux de Kash, la compagnie d’acolytes dont elle doute encore de la sincérité et la future naissance de son enfant dans un monde dangereux. C’est au milieu de ces atermoiements que la jeune femme s'écrase sur une planète hostile et se lance dans une aventure survivaliste pour retrouver sa fille, qu’un pillard de trésors lui a dérobée. Bref, pour ce début de nouveau cycle, le duo Lyse et Didier Tarquin propose une intrigue certes classique, mais qui ne manque pas d’efficacité ! Ce quatrième tome devrait ravir tous les fans de space opera grâce à son rythme et ses somptueux décors. Si vous avez notamment aimé le travail de Tarquin sur le cycle des étoiles de Lanfeust, vous ne serez pas dépaysés, que ce soit par les décors cinématographiques, le bestiaire spatial, les sales trognes ennemies et le découpage dynamique. Sans être surprenant ni intense, ce nouvel album possède tout ce qu’il faut pour lancer parfaitement le second cycle. On attend déjà impatiemment le tome 5, Les sables de Tishala…
