L'histoire :
Par le passé, tous les nains étaient rassemblés sous un même empereur et ils dominaient tous ensemble les terres d’Arran. Toutefois, le grand schisme a rompu cette cohésion et désormais il y a une multitude de forteresses-états partageant le savoir de cinq ordres : la Forge, le Talion, le Temple, le Bouclier et les Errants. En tant que seigneur, votre objectif est de recruter les nains les plus habiles, les plus braves et les plus influents afin d’obtenir un maximum de bravoure et ainsi affirmer votre domination et rendre toute sa splendeur à votre peuple et ses territoires. Pour ce faire, vous êtes même prêt à laisser vos cognars fabriquer de la liqueur ou encore à enrôler des errants malgré leur statut de parias. Pour l’emporter à la fin de la partie, il faudra tirer au mieux parti de votre argent (talions) en misant de manière efficace dans les tavernes afin de pouvoir convaincre les meilleurs nains de vous rejoindre. Et si vous vous débrouillez bien, vous verrez même les meilleurs guerriers également rejoindre vos rangs. Entre ceux à grade coloré qui gonfleront les rangs des ordres, ceux à grade blanc qui rejoindront votre zone de commandement et les noirs qui peuvent s’infiltrer n’importe où, il y a de quoi faire. Pour mettre encore plus de chances de votre côté, vous pourrez améliorer vos talions durant la partie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grand fan du Mondes d’Aquilon et plus particulièrement de la série-concept Nains chez Soleil, Serge Laget a créé le jeu de société Nidavellir, en s’inspirant de cet univers découvert lors de ses lectures. Comme pour boucler la boucle et après le grand succès du jeu ayant même vu la naissance de deux extensions (Thingvellir et Idavoll), l’éditeur Grrrre Games a proposé à Serge Laget d’adapter son jeu dans l’univers de la BD imaginée par Jean-Luc Istin, Nicolas Jarry et Pierre-Denis Goux. Le créateur nous a malheureusement quitté en janvier 2023 avant de pouvoir découvrir le résultat. Il fait néanmoins nul doute qu'il aurait apprécié cette fidèle adaptation. En effet, on retrouve la mécanique efficace d’origine mêlant stratégie, bluff et prise de risque. Et s’il n’est pas obligé d’avoir déjà joué à Nidavellir pour profiter de ce jeu, Florian Grenier (à la tête du développement et de l’adaptation) propose néanmoins quelques mécaniques de scoring différentes afin de renouveler le plaisir de jeu pour ceux qui ont (beaucoup) joué à son prédécesseur. Côté graphismes, si on retrouve les personnages emblématiques de la série-concept, on dénote cependant moins de variété au niveau des cartes représentant les nains de base que dans Nidavellir. Ce jeu a donc de quoi ravir tous les fans de la série comme ceux qui aiment les jeux de stratégie avec une belle interaction entre les joueurs. Enfin, il est à noter qu’une application entièrement gratuite peut être téléchargée afin de faciliter le comptage des scores finaux.