L'histoire :
Blueberry a tenté de pacifier les environs de Fort Navajo car quelques indiens, la bande à Cuato, semaient la pagaille. Grâce à ses bonnes relations avec le peuple indien, il parvient à calmer le jeu, malgré certaines volontés divergentes au sein de son camp. Blueberry apprend désormais l'existence d'une organisation criminelle. La piste le conduit à Heaven où il endosse l'étoile de Marshal. A peine est-il arrivé qu'il constate les dégâts. Les notables de la ville se réjouissent en partie de l'arrivée de ce nouveau Marshal, certains espérant qu'il règle le problème du ranch tenu par une femme nommée Tess Bonaventura. Cette dernière est régulièrement prise à parti par les petits voyous de la ville. Elle est d'ailleurs présente lorsque Blueberry interrompt un type qui avait commencé à la rosser. Entre les différentes communautés et l'omniprésence de la pègre dans cette petite ville, Mike a fort à faire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il n'y a pas à dire, on ne s'improvise pas scénariste du jour au lendemain. C'est à ce constat qu'a du se confronter Jean Giraud lorsqu'il a voulu écrire la série parallèle Marshal Bluberry. Alors qu'il bénéficie du talent de l’illustrateur William Vance, qui assure un quasi-sans faute, le dessinateur reconverti en scénariste pêche dans tout ce qui a fait de Blueberry un succès. Mission Sherman nous montre le héros endosser le poste de Marshal dans une ville gangrenée par les criminels. Giraud n'évite aucun poncif et surtout, il enchaîne les séquences sans passion, comme si le récit se déroulait par à-coups. Les rebondissements sont mal amenés et le découpage du scénario est parfois très mauvais. Que dire également du cliffhanger, aussi lamentable que raté... Bref, Marshal Blueberry est une série courte et il y a bien peu d'espoir que le dernier opus inverse une tendance négative au possible. Qui sait, soyons optimiste...