L'histoire :
Depuis que Sarkozy est arrivé au pouvoir, la gauche a bien du mal à retrouver de la consistance. Il faut dire que les clans sont nombreux et que parfois, certains n’ont plus vraiment leur place dans ce bord. Ainsi la gauche caviar, où l’on retrouve pèle mêle DSK, Ségolène Royal ou François Hollande, pense à eux en premier ! Certains vont même jusqu’à pactiser avec le terrifiant Sarkozy, comme Attali ou Koushner. Avec toutes ces scissions, les idées fusent afin de dégommer l’éventuel postulant à un poste de candidat, au lieu de penser à bâtir un véritable programme commun. Cela favorise donc les extrêmes, dits la gauche sardine, avec Arlette ou Besancenot. Mais il n’y a pas qu’en France que la gauche va mal : de nombreux leaders de par le monde ont du mal à céder leur place, comme Fidel Castro, Hugo Chavez… Malgré leurs difficultés, les surprises à venir ne devraient pas cesser de nous surprendre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tome consacré à Sarkozy et à sa bande, Jean Claude Morchoisne reprend ses crayons et nous propose sa vision de l’autre bord politique : la gauche. Celle-ci fait régulièrement l’actualité en raison de ses dissensions et de son problème à proposer un réel programme cohérent pour lutter contre une droite faussement unifiée. Exit Rampal pour ce tome, Morchoisne recrute un scénariste de son cru, son frère Jacques (sonnez les matines) ! Après leur collaboration durant les années 60 dans le journal Les pieds nickelés, ceux-ci récidivent et effectuent un travail honnête. Ce style d’ouvrage n’est certes pas une bande dessinée à proprement parler, mais dispose de qualités certaines. Les dessins, tout d’abord, sont soignés et retranscrivent parfaitement les personnalités caricaturées. Outre l’aspect visuel, les commentaires sont plus intéressants que ceux de Rampal, mais restent un peu justes pour provoquer un semblant d’étonnement ou de rires. Bien fait, sympathique mais pas très drôle, ce tome souffre du douloureux symptôme de la découverte qui, une fois faite, ne vous donne pas envie d’y replonger. Les amateurs du genre apprécieront… éventuellement.