L'histoire :
Nino est super content. Il part pour le Brésil afin d'apprendre de nouvelles techniques footballistiques, en laissant en France sa famille et sa petite amie Hao Sien. Dans l'aéroport, il reçoit les derniers conseils de Steve Mandada. A peine arrivé, Nino est accueilli par une famille fort sympathique, à l'aise financièrement et surtout, fan de l'Olympique de Marseille depuis plusieurs générations. Il fait notamment la connaissance de Cristina, une jeune fille de son âge à la beauté renversante. Le lendemain, il commence son premier entraînement au Botafogo et débute par une course avec ballon au pied dans la forêt. Lors des matchs, Nino se rend compte que tous les joueurs sont très forts, individuellement, mais aucun ne joue véritablement avec les autres. Seul Lucio s'énerve de ce type d'attitude dans l'équipe. Le jeune marseillais va devoir redoubler d'efforts pour s'intégrer dans cet effectif et surtout ne pas trop se laisser dériver dans les méandres du mode de vie brésilien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l'heure où l'Olympique de Marseille vient de passer le premier tour de la Ligue des Champions (saison 2011-2012), un nouvel album de Droit au but sort pour combler les plus jeunes fans de l'équipe la plus titrée de Ligue 1. La série met toujours en avant les exploits de Nino, un gamin né dans la cité phocéenne et qui, au fil des ans, progresse du stade du centre de formation à l'équipe première. Cette fois, afin de parfaire ses qualités, Didier Deschamps (l'entraineur) choisit de l'envoyer au Brésil pour s'endurcir. Droit au but reste bien sûr très grand-public et pour le coup, il ne faut pas s'attendre à un descriptif très poussé du Brésil : il embrasse tous les clichés habituels. L'histoire, en dehors de ça, sort un tantinet des sentiers battus. Le football est certes très présent, mais les amours du héros ainsi que ses amitiés sont mises à rudes épreuves. Cet aspect de ce tome 8 n'est pas vraiment le plus emballant et se montre même archi-prévisible. Heureusement, les dessins, sans être fantastiques, restent corrects. A moins que vous soyez un très jeune lecteur et qu'au son des deux lettre « OM », vous ayez des étoiles dans les yeux, l'intérêt semble limité.