L'histoire :
Des braqueurs de banque viennent de commettre leur méfait, mais ils sont arrêtés par super-slip, le super-héros tout de rouge et bleu vêtu. En une mandale et un coup de rayon laser oculaire, il confie les bandits aux policiers et donne des leçons de morale aux enfants qui ont assisté à la scène. Puis il repart en volant… mais une main se saisit de sa cape et le fracasse contre le sol. C’est Zlatan, qui ne tolère pas qu’un petit rigolo se prenne pour Zlatan.
Les équipes techniques de Laurent Blanc installent un nouveau robot gardien de but au centre d’entrainement du PSG. Avec ses réflexes et ses bras télescopiques, ce robot est capable d’arrêter n’importe quel pénalty. Evidemment, Zlatan teste ce nouvel outil et tire un boulet de canon droit sur le robot… ce qui le coupe en deux et envoie son buste, avec le ballon, à l’intérieur de la cage de but.
A la fin d’un match de ligue 1 gagné 4-0 par le PSG, Zlatan monte dans la tribune du public pour signer des autographes. L’entraineur s’étonne, mais un membre de son staff explique que Zlatan a une nouvelle clause dans son contrat qui lui accorde une prime pour chaque autographe signé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Est-il besoin de re-préciser qui est Zlatan ? Parfois surnommé aussi « Ibra », l’avant-centre vedette du PSG s’est bâti une légende de bulldozer indestructible et infaillible – sur les terrains et dans le civil – avec la complicité active des Guignols de l’Info et la référence des « Chuck Norris facts » en point de mire, ou encore plus lointaine d’Attila le Hun. En résumé : là où Zlatan passe, l’herbe ne repousse pas. N’importe qui peut comprendre le principe comique suscité par ce postulat. D’ailleurs, en 3-4 gags du premier tome, tout était déjà dit sur ce « Zlatan style ». Aussi, quelle stupéfaction de voir paraître un second opus de « gags » qui ressassent et déclinent toujours le même ressort, avec une imagination aussi courte que la lame des tondeuses de stade : au ras des pâquerettes. Une première moitié d’album parle championnat de France ; puis dans une seconde partie, la Suède n’étant pas qualifiée pour la coupe du monde, Zlatan organise sa coupe à lui sur une île tropicale. Pas drôle, pas fin, mal dialogué, lourd de chez lourd… On a rarement lu de BD aussi faible dans son intention zygomatique. Le dessin d’Albert Carreres montre certes tout de même un certain savoir-faire, mais celui-ci rame aussi sévèrement à faire des caricature ressemblantes des acteurs du foot (ah ok, ça c’est Laurent Blanc…). Assurément, cette BD est elle aussi disqualifiée pour le Mundial.
