L'histoire :
Dans le monde entier, les conditions climatiques deviennent progressivement extrêmes. Vents, orages, éruption de volcan ou chutes des températures conduisent la Terre à sa perte. Bientôt, le seul lieu non recouvert par la mer est une ville située en haut d'une montagne : Frizkoz city. Depuis le grand déluge, les émigrés n'y sont plus vraiment les bienvenus. Un groupuscule nommé les Patrol Boyz se charge de convaincre avec force et vigueur les nouveaux arrivants que leur départ est plus que souhaité. Nic Loomis se heurte souvent à cette milice. Ce détective privé a quelques pépins physiques et se déplace à l'aide de deux béquilles qui lui servent parfois à faire passer ses idées efficacement chez ses adversaires. Nic reçoit alors une mission de la propriétaire de son appartement : retrouver son petit chien ! Or Nic lui doit trop d'argent pour se permettre de refuser. Donc il enquête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Indeez lancent avec Friskoz Invaderz une drôle de comédie. L'histoire se met en place dans un univers post-apocalyptique où un seul lieu sur Terre a été épargné par le déluge météorologique mondial. Là-bas, la population survit au milieu d'une police à la masse, d'un maire survolté et d'une milice privée. Nic Loomis est un drôle de personnage. Il est détective privé et ne gagne pas vraiment sa vie avec cette profession. Pour payer son loyer, il doit retrouver le chien de sa propriétaire, une vieille femme effrayante et amatrice d'armes à feu. Le récit de Ledouble est bardé d'un humour délirant. Certes, tout n'est pas drôle ou même très subtil, mais le ton décalé de l'ensemble fait de cet album une lecture divertissante. Les rebondissements ne sont pas forcément très crédibles et certaines séquences s'enchaînent de surprenante façon. Niro offre un style visuel dynamique et caricatural. Certaines tronches sont bien trouvées et peuvent provoquer quelques sourires... L'ensemble est correct malgré certaines cases un peu légères. Friskoz Invaderz reste encore trop juste pour pleinement convaincre. Qui sait, la suite sera peut être mieux fignolée. Bah oui, on n"écrit pas « maniétisme » mais magnétisme...