L'histoire :
Quand Marie se réveille totalement nue dans un lit aux couvertures en peaux de bête, il lui faut un peu de temps pour reprendre ses esprits. Qui est cet inconnu endormi auprès d’elle ? A n’en pas douter, elle a encore dû abuser de la vodka grenadine. Progressivement, Marie se souvient qu’elle a rencontré un ingénieur qui lui a proposé de faire quelques galipettes dans son atelier. Le mec était un peu allumé et prétendait avoir inventé un truc bizarre : une machine à remonter le temps ! Horreur, c’est un cauchemar ! Marie a été téléportée en pleine préhistoire et se retrouve aux cotés d’un homme des cavernes. Si les odeurs de son partenaire ne trompent pas sur le fait qu’elle se retrouve dans une époque lointaine, il faut reconnaître qu’il est un formidable amant. Si elle reste bloquée à cette époque, elle aura au moins l’avantage de prendre son pied régulièrement avec un rustre aux ardeurs bestiales. Le plaisir est une chose, mais il va falloir songer à rentrer, car son patron va lui passer un savon si elle ne revient pas. D’autre part, il commence à cailler et Marie n’a pas encore réussi à embraser les branches pour faire un feu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le petit derrière de l’histoire est une BD née grâce à une campagne de financement participatif très dynamique menée par Katia Even herself. Le concept : après un bon coup de reins avec un ingénieux inconnu, son héroïne Marie se retrouve malgré elle à traverser les siècles. Elle va alors croiser le chemin de personnages qui vont marquer l’Histoire par leurs inventions. Grâce à ces voyages temporels, les lecteurs vont apprendre que la plupart des grandes découvertes sont souvent issues d’une bonne partie de jambes en l’air et que ce sont donc des femmes qui en sont véritablement à l’origine. Ainsi, on apprendra qu’Archimède, en étant en charmante compagnie dans son bain, a découvert la poussée en voyant flotter son énorme attribut ; que Louis Braille a eu l’idée de son écriture en relief en pelotant les seins et les courbes de Marie ; que le télescope a été imaginé après que son inventeur ait trempé son biscuit au clair de lune... Dans la première partie de cet album, les époques s’enfilent (Marie aussi) et c’est plus d’une quinzaine de secrets sur le derrière de ces inventions qui nous sont révélées. La seconde partie de cet album est quant à elle beaucoup plus didactique, car Marie se transforme une nouvelle fois en maîtresse, mais cette fois-ci d’école, pour donner quelques explications plus sérieuses et souvent peu connues, surprenantes, sur les inventions évoquées dans l’album. Cette bande dessinée à l’esprit grivois n'est pas obscène, son idée générale est même très poilante. Si le scénario est original, le dessin est lui aussi très plaisant avec des personnages cartoonesques à grosses tête (et grosses fesses). Les décors sont fournis et extrêmement travaillés, avec une mise en couleur lumineuse. Très bonne nouvelle, la machine à voyager dans le temps devrait encore fonctionner et ainsi permettre à Marie de prendre son pied avec d’illustres personnages...