L'histoire :
Il y a 60 ans, des fermiers découvrent les débris d’un engin volant et s’interrogent sur l’absence d’hélice ou même de kérosène. Les formes de cette épave sont également des plus étranges… De nos jours, les parents de Marion, Léa et Simon ont été massacrés presque sous leurs yeux, par des militaires débarqués par surprise. Les enfants se sont alors cachés dans un hangar désaffecté, suivant les conseils de leur mère. Ils découvrent alors des objets relevant de la science fiction, et commencent à penser que leur mère ne les a pas envoyés là par hasard. Soudain, des éclairs apparaissent et des débris présents dans le hangar se rassemblent, formant ainsi un aéronef aux allures futuristes. Ces éclairs sont aperçus par les militaires et Mc Koy, qui se rue comme un beau diable vers le hangar. Les trois enfants pénètrent à l’intérieur de l’aéronef mais Mc Koy, déjà sur place, blesse par balle Simon. L’appareil décolle, très vite poursuivi par deux hélicoptères de combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus posait les jalons d’un pur mystère ; le second embrouille un peu l’esprit et provoque de nombreuses incompréhensions. On avance un peu dans l’histoire, et pourtant la multiplication des unités de temps et de lieux ne rend pas le scénario très limpide. Par exemple, quelle est l’utilité du long passage sur Juillet 47 ? Le scénariste se livre là à un « lâché de personnages », aux apparitions guère convaincantes et dont le rôle est encore inconnu (les fans de sensation extrême, Sarah toujours aussi mystérieuse, les personnages dans la scène de fin). Le léger défaut du premier opus s’est donc aggravé dans le tome 2 et devant tant de mystères, le lecteur est un peu perdu. Sans être indigeste, la trame de l’histoire se complexifie donc dangereusement. Heureusement, la part de l’action dans la seconde moitié est fort bien gérée et la scène de poursuite dans les airs est plutôt haletante. Les dessins, toujours d’aussi bonne qualité, rendent d’ailleurs parfaitement ce dynamisme. Et les aspects militaires sont une nouvelle fois très bien rendu.