L'histoire :
Direction Nanterre, à l’école du ballet de l’Opéra de Paris, où l’on rencontre les jeunes danseurs. Chaque jour, il faut se lever tôt pour aussi bien étudier les maths et le français que la danse. Mais quand tous se mettent à danser, ils oublient tout le reste. Ce n’est pas Maïna qui dira le contraire. « Elle est juste heureuse, ici et maintenant ». Grâce à sa petite mère, Dorothée, qui est sa marraine au sein de l’école, elle se sent rassurée. Elles peuvent tout partager... du moins presque, surtout quand il est question de cœur brisé. La directrice va alors annoncer aux filles de la 6ème division une grande nouvelle : « Deux d’entre vous auront la chance de participer au ballet ». Son manque de confiance en elle s’affirme très vite : « Constance est la meilleure danseuse… elle mériterait d’être choisie ». Maïna fait de son mieux et aide ses amies comme elle peut. Et parfois, elle oublie de faire attention à elle. Heureusement qu’elles veillent les unes sur les autres, car en cas de coup dur, il y a toujours quelqu’un pour aider. Il n’est pas impossible de concilier passion, ambition et amitié. Il suffit de trouver le bon équilibre, qui permette à chacun de suivre le chemin vers le bonheur et l’épanouissement. Et les deux sélectionnées ne seront peut-être pas celles attendues...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous aviez Les petits rats d'Edgar Degas en tête... Mais le temps est passé par là, avec la respectabilité et la morale d’une autre époque. Maintenant, les salles de danse se composent de jeunes très motivés, qui se consacrent à la danse et non à la bagatelle pour survivre. Cette bande dessinée est l’adaptation de romans déjà vendus à 250 000 exemplaires. Elizabeth Barfety reste au commandement du scénario pour les deux supports. On trouve ici des enfants (filles et garçons) à partir de 9 ans, très passionnés par ce qu’ils font. Ils vivent une vie intense, entourés d’amis sur qui ils peuvent compter. L’amitié idéale est au cœur de l’histoire, avec son lot de méchantes et d’humeurs variables. L’image est belle et bien intentionnée. Très loin de ce que l’on a pu entendre lorsque Benjamin Millepied dirigeait cet honorable établissement. N’oublions pas que nous vendons du rêve, de l’amour et de l’amitié à des demoiselles en jupon rose bonbon... Elles vont être servies avec les bons sentiments et la gentillesse ici réunis. Aucune intrigue digne de télénovela, juste des amies qui s’aiment et se détestent. C’est bien aussi et cela devrait évoquer aux lectrices des disputes et réconciliations qu’elles peuvent avoir avec leurs copines.