L'histoire :
Tout commence en 1970. La création du nouveau club de football est en marche, avec la fusion du Paris FC et du stade Saint-Germanois. La fédération française de foot valide le nouveau club qui va démarrer la compétition du championnat de France en deuxième division. Ainsi démarre la nouvelle aventure du football parisien. Il va falloir maintenant que le club trouve des joueurs. Jean-Claude Bras et Jean Djorkaeff, capitaine de l’équipe de France, sont les premières recrues. Pourtant, rien n’est simple pour ce club qui continue de porter en première division le nom de Paris FC, tandis qu’en troisième division, il se nomme le Paris Saint-Germain. L’année 1973 annonce déjà un renouveau pour le club, qui est repris par un groupe de personnes composé entre autre de Jean-Paul Belmondo, Charles Talar, Francis Borelli, Bernard Brochand et Daniel Hechter, qui prend la présidence. Les années passent... le club grossit, fluctue, mais ne brille jamais au firmament du foot européen. Jusqu’en 2011 à Doha au Qatar. Les présidents de QSI prennent alors officiellement les rennes du PSG. Nasser Al-Khelaïfi nomme Leonardo pour le poste de manager général. Le recrutement de nouveaux joueurs va enfin pourvoir commencer avec un budget quasi illimité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Jungle présentent un album pour les purs footeux, et spécialement les fans du PSG. Allez Paris, c’est avant tout un éclairage sur l’histoire du club depuis sa création dans les années 70. Puis son ascension – sans doute pas encore terminée, d’ailleurs – pour devenir un grand club, digne de ceux qui gagnent la ligue des champions, le graal suprême. Pour ce faire, Faro construit sa rétrospective en plusieurs chapitres, de façon à amener de manière chronologique les évolutions marquantes du club de foot. Cinq chapitres sont nécessaires pour décortiquer ce club, ses dirigeants et ses joueurs. De fait, on en apprend beaucoup et toujours de façon amusante et rigolote, car Faro construit son album dans la perspective de la clé de voûte de l’humour. Pour ce faire, il utilise un graphisme simple, proche de la caricature, n’hésitant vraiment pas à exagérer le physique de certains joueurs, entraîneurs, dirigeants et autres, pour garantir l’humour. On se régale surtout les anecdotes et sa manière de reconnaître certaines vérités, voire les erreurs de parcours d'un club qui, pour atteindre le sommet, doit bien admettre que l’argent ne fait pas tout. Une seule star ne fait pas tout non plus, mais « le collectif, c’est la clé du succès »...