L'histoire :
Tony Parker, le célèbre basketteur français, entraîne une équipe de jeunes pleins de talents et de fraîcheur : les High Five. Mickaël « Panda » est le spécialiste de la défense, Léo « la foudre » est rapide en attaque, Mia « Gossip Girl » est très dynamique et Stella « le cerveau » est la spécialiste de la stratégie. Cette équipe sur-vitaminée est inscrite au challenge Baskup, où s’affronte l’élite du ballon rond. Avant d’aller au tournoi, les jeunes profitent d’une invitation d’un mystérieux M. Rose pour son parc d’attraction sur la route 66 : le 66’s Freaks Circus. Cependant, la sortie ne sera pas de tout repos car l’équipe de Tony Parker tombe dans un piège ! Prisonniers par M. Rose, les Highs 5 devront livrer un match décisif face à une bien étrange équipe : les 66’s Freaks !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette bande dessinée est le résultat d’une série animée qui passera sur les chaînes télévisées à partir du mois de septembre 2011. Pour rebondir (hi hi) sur ce nouveau dessin animé, les éditions Jungle Kids l’adaptent en BD (la Bibliothèque Verte compte même en faire des romans jeunesse). Malgré le titre et les apparences, Tony Parker n’est pas le héros de cette histoire : il n’est qu’un prestigieux faire valoir. Relégué au simple rôle d’entraîneur, il ne pourra pas disputer le match qui oppose les Freaks à son équipe. La vedette est tenue par de jeunes adolescents passionnés de basket, avec des qualités exceptionnelles. La mixité de cette drôle d’équipe est d’ailleurs moderne mais peu réglementaire… A l’image de la célèbre série Foot 2 rue pour le football, le basket est évidemment le thème central. Mais l’auteur ne s’embarrasse pas de détails réalistes sur ce sport. Les Highs 5 semblent quasi surhumains tant ils ont de capacités athlétiques. Ce choix scénaristique annonce la suite : on bascule totalement dans le fantastique quand les jeunes sont bloqués dans ce gentil cirque des cauchemars dirigé par M. Rose. L’histoire verse totalement dans l’imaginaire débridé et irréel, ce qui va donner lieu à un match farfelu entre des jeunes prodiges et des monstres aux pouvoirs horrifiques. Le scénario est donc assez mince, puisque tout est prétexte à montrer un match de basket merveilleux. Les dialogues sont insipides et simplistes. Heureusement, le dessin est plein de dynamisme avec des couleurs vives qui font « cool » ! Sur-vitaminé, le style manga européen de Noë est un bel avant-goût de la version animée. Le match final est donc parfaitement exécuté avec des plans très rythmés. La série manque tout de même d’ambition quant à al valorisation de la pratique du basket. L’ensemble est juste assez malin pour plaire à un public jeune et branché, qui a besoin de détente, sur fond de basket free-style…
