L'histoire :
Depuis que ses parents l’ont mordue – pour la sauver après son accident de bus – Daisy est elle aussi devenue une vampire. Ce qui pose quelques soucis pratiques dans la vie quotidienne au lycée… Notamment, comment faire pour embrasser son amoureux Max sans le mordre ? Elle se confie à son amie Lucie et trouve aussitôt une solution. Elle profite en effet de l’absence de sa grand-mère – l’ex-femme du comte Dracula ! – pour fouiller dans ses grimoires. Elle finit par trouver la formule d’une « potion pour pouvoir embrasser un mortel ». Pour la confectionner, il lui faut un poireau, des champignons, des crottes de hamsters, mais aussi des poils de chat. Une fois prête, elle boit cette mixture tout simplement dégueu. Et plus tard, au lycée, elle s’approche de Max avec le désir ferme de l’embrasser. Cependant, ce dernier est occupé à discuter avec sa rivale, la blonde Marilyn. Daisy la fait dégager. Enfin, une fois seuls, elle peut embrasser Max. Tout se passe génialement, jusqu’à ce que Daisy se transforme durant quelques secondes en Marilyn ! Cachée dans un coin, pour espionner, Marilyn n’en croit pas ses yeux. Max, lui, croit avoir des hallucinations. Il semble qu’il y ait eu une erreur dans la formule de la potion…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série télé colombienne Chica Vampiro est un réel succès auprès des pré-adolescentes de 8 à 12 ans. Rien d’étonnant : des gentilles histoires de vampires et de flirts entre jeunes filles, voilà une recette idéale pour ce public en passe de quitter l’enfance, et en quête d’amourettes. Les éditions Jungle exploitent donc la licence et proposent un premier volume BD réunissant quatre historiettes dans cet univers gothique et guimauve. Les jeunes amatrices de la série télé seront sans doute ravies de retrouver le même contexte léger et superficiel : l’héroïne Daisy mène les débats et dissimule à son amoureux mortel Max qu’elle est une vampire, au grand dam de Mirko, vampire amoureux d’elle. Chantages, sortilèges, jalousies et coups bas s’alternent par le truchement de la scénariste Véronique Grisseaux, dans un environnement lycéen de carton-pâte. Les 32 pages de ce premier opus sont dessinées collectivement par un studio installé en Inde, baptisé « Minte ». Si les personnages sont à peu près expressifs, le style graphique est impersonnel, la colorisation aussi contrastée et flashy qu’un conditionnement de Barbie® des années 80, il y a de l’abus dans les dégradés en arrière-plans et zéro équilibre dans les cadrages des cases.