L'histoire :
- Wall-do : Le petit robot Wall-do est un spécialiste du compactage de déchets ménagers. Mais il est aussi un compacteur de déchets cannibales. C’est à dire qu’il compacte ses semblables quand ils ne fonctionnent plus. Il compacte volontiers les déchets radioactifs mais aussi les déchets tout court, tel que les jeunes humains…
- Compacteur : Wall-do compacte divers déchets qu’il transforme en cubes numérotés. S'il réussit à faire un jet de cubes de déchets représentant un double six, il gagne le droit de balancer une bombe atomique sur l’humanité…
- La plante : Wall-do ramène une plante verte dans un pot à son amie robot. Celle-ci s’empresse de l’emporter à bord de sa fusée, direction le vaisseau des humains, afin de la montrer au commandant de bord. Il trouve la découverte incroyable. C’est pile ce qu’il lui fallait comme feuilles de menthe pour mettre dans son verre de mojito…
- Retour à la terre : Le commandant de bord du vaisseau des humains annonce à l’équipage la découverte incroyable d’une plante verte sur la terre. Ils vont enfin pouvoir revenir vivre dessus comme leurs ancêtres. Une fois sur place, la gravité se rappelle à eux en les plaquant au sol…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome trash détournant sans vergogne les personnages de l’univers Disney, les auteurs Alexandre Arlène, Gyom et Mista Blatte remettent le couvert avec ce second recueil où il en faut peu pour étriper un maximum. La recette reste donc la même, non sans une certaine culpabilité des auteurs, il faut le noter, de raconter sous forme de strips courts les derniers instants d’un personnage parodié. En effet, qui est ce poisson cherchant sans relâche son ami Nemou (Nemo) dans les fonds marin, alors qu’il vient tout juste de passer à la casserole façon poisson pané ? Ou bien Wall-do (Wall.e), condamné à compacter à tout va même de l’humain. Rien ne les arrête dans l’humour noir. Dans cet humour particulier, on sent un malin plaisir à broyer du personnage. Leur technique est rodée : quatre à huit cases suffisent pour caricaturer, mettre en scène et faire rigoler à l’aide d’une chute toujours efficace en dernière case. Fans ou pas fans de personnages Disney, chacun y trouvera son bonheur cynique, de voir mourir, souffrir ou agoniser son héroïne ou son héros préféré (ou détesté).