L'histoire :
Adrien et Nathan sont des fans inconditionnels de Star Wars. Ils ont en tête un projet fou : lancer une école d'entraînement de sabre laser. En effet, le sport tombe en désuétude, alors pourquoi pas introniser le combat au sabre laser comme un sport ? Et si on peut encore plus rêver, pourquoi ne viendrait-il pas une discipline olympique ? Manon, la femme d'Adrien, est plutôt sceptique. D'autant qu'avec Nathan, ils avaient déjà un rêve qu'ils n'ont jamais réalisé : faire une école de catcheurs déguisés en Pokémon. Adrien ne veut pas abandonner pour autant. Avec Nathan, ils parviennent à obtenir un local. Le projet commence à prendre forme, d'autant que leur fondateur passe à la télévision. Pour Adrien, c'est le début de la consécration. Un sacré pied de nez à tous ceux qui se sont moqués de lui avant de lancer le projet. Pourtant, le plus dur reste à venir : trouver des élèves pour l'école, arriver à les intéresser et à les former pour le combat de sabre laser !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous ne rêvez pas et vous n'êtes pas dans une galaxie lointaine : il existe bien, dans la réalité, une académie de combat au sabre laser, la Sport Saber League ! Adrien Koch, un des fondateurs de ce projet fou, raconte cette expérience incroyable en bande dessinée. L'entreprise est loin d'être pompeuse et le tout ne se prend pas très au sérieux, le but étant de faire rire tout en parlant d'un vrai sport. Sous forme de gags en une planche, l'album se moque gentiment des geeks et de l'univers Star Wars, avec des clins d'œil réservés aux amateurs ou avec de la gentille autodérision. Le dessin est caricatural et assez simple, mais toutefois efficace. Les gags sont plutôt bons et assez fins. De façon maline, Adrien fait un peu de promotion déguisée. On aurait aimé en savoir plus sur les différentes étapes de la naissance d'un tel projet, mais l'opus est assez court et se lit très vite. Les amateurs de Star Wars (et il y en a !) auront plaisir à comprendre les allusions aux films ou aux personnages célèbres. L'album est également divisé en six parties qui reprennent, en les détournant, les titres des films, tout en offrant le fameux texte déroulé sur un fond spatial. Cette sympathique BD sans prétention met en lumière un projet totalement fou. Sabre (laser) au clair !