L'histoire :
Dans la petite colonie de paysans-guerriers, le jeune Maek, petit garçon tranquille, sert de souffre-douleur auprès de ses camarades. Ils n’hésitent pas à le faire tomber dans les épis barbelés de cargo-céréales. A chaque fois, il se relève et arrache les tiges de façon impassible. Sa mère s’inquiète de ne pas le voir grandir. En effet, à bientôt dix ans, Maek reste petit et chétif. La seule chose qu’il souhaite faire plus tard, c’est devenir un maître T’sank. Sa mère l’emmène donc chez le mage du village afin de comprendre ce qui se passe chez lui. Mais après observation du garçon, le mage ne trouve rien à dire à sa mère et il la renvoie chez eux aussi sec. Pourtant, Maek revient souvent voir le mage et passe de longue soirée à converser avec lui. A la veille de ses dix ans, Maek demande au mage s'il existe une école d’exécuteurs T’sank et ce qu’il faut faire pour y entrer. Le mage lui donne les réponses à ses questions et les yeux de Maek, soudain, s’illuminent. La nuit venue, il prépare un petit sac de voyage et se rend dans la réserve du village afin de prendre de l’huile. Après avoir enduit d’huile la plupart des maisons, il met le feu et brûle le village…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Kamiti présentent une adaptation de l’univers des romans de fantasy à succès d’Alexis Flamand. Ce premier tome réalisé par Gihef et Marco Dominici prépare le lecteur à une immersion dans un univers profond, complexe et étrange. En effet, le récit se partage en deux temps, évoluant à deux époques différentes, afin d’introduire toute la complexité et le mécanisme de l'univers. Ainsi, on découvre le personnage de Maek, futur maître T’sank et créateur de la première école T’sank et la façon dont il a évolué au fil des années. On découvre aussi le personnage principal de cette aventure, Jonas Alamänder, un magicien et questeur mehnzotain accompagné de son fidèle Retzel. Le voilà contraint de mener une enquête tordue pour le roi Ernst XXX. Il va devoir comprendre quelle machination se trame derrière cet étrange meurtre à la tour de l’horloge. Au dessin, Marco Dominici livre un trait semi-réaliste parfaitement au point, qui colle parfaitement à l’univers développé. Son graphisme élégant, fluide et dynamique confère le visuel adéquat pour entrer dans ce monde fantastique teinté de magie et de mœurs étranges. Ce premier opus a pour objectif de poser le décors et une intrigue bien conçue, qui donne envie de connaître la suite.