L'histoire :
Camille est en classe avec ses camarades à l’école primaire de Nova City. Ils écoutent leur professeur remplaçante leur faire la leçon sur les super-héros. Elle leur raconte le premier super-héros apparu il y a plus de trente ans, qui se prénommait Powerstone. Il est celui qui a créé « Justice d’élite », une ligue de super-héros regroupant les plus puissants d’entre eux. Powerstone a depuis plusieurs années déjà disparu mystérieusement. Soudain, la professeur ne se sent pas très bien et sort de la classe rapidement. Aussitôt partie, la classe se met à chahuter. Camille se fait embêter par le plus fort de la classe car il le prend pour un fille à cause de son prénom et de sa coupe de cheveux. Cependant, Camille a autre chose à penser. Il se demande pourquoi il y a autant de cas de grippe en ce moment. En effet, beaucoup de monde a disparu subitement, ce qui l’amène à croire que c’est un coup monté par un super-vilain. Les cours finis, Camille est rejoint par Maximilien. Il est absolument d’accord avec sa théorie sur l’épidémie de grippe dirigée par un super-vilain…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur complet, Gihef adapte en bande dessinée un roman écrit par Renaud De Vriendt se déroulant dans un univers de super-héros. Ce premier tome présente essentiellement les personnages : Camille, un jeune garçon orphelin qui vit dans une ligue de super héros amusante, « Justice pour tous », mais aussi monsieur Grenat, mystérieux personnage qui s’occupe de la ligue. Bien d’autres personnages vont prendre part à cette première aventure, dont de super-vrai-héros, Thunderdad, Fireboy, etc, qui font partie de la ligue rivale « Justice d’élite » celle des vrais héros, mais aussi des personnages ordinaires comme Maximilien. On plonge rapidement dans l’intrigue de l’histoire. Le héros Camille prend en main les opérations suite à l’apparition machiavélique d’un super-vilain, M le mystère, qui menace de tuer plein d’otages. Ce scénario classique de super-héros – les gentils contre les méchants – se réserve évidemment aux jeunes lecteurs. La nuance, d'ailleurs, c’est que ce héros est un enfant sans super pouvoir, seulement doué d’un bon sens et d’opiniâtreté. L’humour est très présent en accompagnement de l’histoire, les gags sont nombreux. Le dessin de Gihef donne du dynamisme : son trait caricatural et fin n'a plus à prouver son efficacité, surtout adapté avec savoir-faire au découpage et à la mise en scène. Une aventure amusante de super-héros, pour les 8-13 ans.
