L'histoire :
1958, le Jeune Jeffrey Archer, 13 ans, flanqué de son chien Sherlock, est à la recherche de son père qui a mystérieusement disparu. Le jeune garçon mène l’enquête avec pour seul indice une clef trouvée dans une gabardine que son père a abandonnée dans un train. Jeffrey comprend que son père est certainement un agent secret et qu’il a été kidnappé. A son tour, le jeune garçon est kidnappé et se retrouve prisonnier dans une école isolée sur une île destinée à former de futurs agents secrets. Le directeur de l’école (alias mère-grand) lui révèlera que son père serait entre les mains de l’ennemi et que la clef en sa possession pourrait permettre de les mener à l’endroit où il serait prisonnier. Jeffrey n’a pas confiance et garde secrètement la cachette de sa clef. Au sein de l’école, Jeffrey sympathise avec une élève de son âge, Eléonore qui lui révèlera que des choses mystérieuses se passent au sein de cet établissement et qu’elle y a croisé son père.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le jeune Jeffrey va de surprises en surprises (comme les lecteurs, d’ailleurs) : il apprend que son école est un recueil de psychopathes, que les valeurs à respecter sont « la ponctualité, l’ordre et la cruauté », que la direction gazerait les élèves au cours d’exercice de sécurité, que des bêtes inquiétantes roderaient dans l’une des ailes de l’établissement ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas au bout de ses surprises. Au-delà du fait que l’école où il est prisonnier ressemble à un asile, Jeffrey n’en sait toujours pas davantage sur ce qu’est devenu son père. Si, dans ce second volume, le mystère s’épaissit autour de cette école et sa réelle finalité, il en est également de même pour la fameuse clef que détient Jeffrey et qui est tant convoitée par la direction de l’école. Cette aventure est de plus en plus rocambolesque : expériences sur des pensionnaires, élèves aux attitudes pour le moins bizarres, adultes très inquiétants… A multiplier les mystères autour de cette société secrète et des références à d’autres œuvres, on s’y perd et on ne perçoit plus où souhaite nous embarquer le scénariste. Esthétiquement, Hamo rend une copie très séduisante : son dessin tout en rondeur avec des décors et une ambiance so british sont des plus plaisants.