L'histoire :
Les jumeaux Frédo et Mattéo habitent dans une maison rue de la trouille. Mais eux, rien ne leur fait peur. Ils profitent d’ailleurs de la nuit quand leurs parents dorment pour leur subtiliser leur carte bancaire, afin de commander une motoneige dernier cri. Mais revenons 3000 ans plus tôt, en Egypte, à l’heure du règne de la reine Hatchepsout. La voilà encore en querelle avec son architecte Imhotep, qui ne trouve pas assez d’inspiration pour lui construire un monument à sa gloire éternelle. Elle lui donne le délais d’un mois pour lui faire une autre proposition architecturale, sinon gare. A la mairie-musée de Passepeur, c’est l’effervescence. Hercule le maire se fait gronder par sa mère, car il a peur de prendre la parole en public : ça lui donne des gaz. Pourtant, il doit faire un discours aux administrés afin de présenter un nouvel objet qui va prendre place au musée, la momie de la reine Hartchepsout. Finalement, c’est sa mère qui présente la chose. Mais à l’ouverture du colis, ils découvrent avec stupeur, à l’intérieur, une motoneige. Mais où est donc passée la momie de la reine d’Egypte ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle série jeunesse porte le titre révélateur de Passepeur. Ce premier tome baptisé 1 rue de la trouille continue d'ailleurs de bien donner le ton. Dans cette rue, habitent les jumeaux Mattéo et Frédo, avec leurs parents. En réalité, les deux frères n’ont peur de rien. Et quand ils reçoivent par erreur un colis contenant la reine d’Egypte Hatchepsout, c’est avec brio qu’ils vont lui rendre service. Cette histoire est adaptée en bande dessinée par le scénariste Daniel Bultreys du roman de Marilou Addison et Richard Petit, Qui va dérouler la momie. Au dessin, Jean-Marc Krings propose un graphisme simple, fluide et dynamique. L’humour, clé de voûte du récit, se ressent autant dans la narration rigolote des bulles que dans le dessin aux multiples chutes amusantes qui ponctuent les planches. En soit, l’histoire n’est pas très originale, avec de multiples influences dans sa construction narrative, mais le récit bon-enfant correspond bien à la cible jeunesse. Un bémol à noter : le récit amuse, fait rire parfois, mais il est loin de faire mourir de peur, comme le suggère la série au travers des jeux de mots et autres allusions angoissantes. Reste à voir si la suite des aventures des jumeaux sera plus frissonnante...
