L'histoire :
Dans la boutique de couture de Mamzelle Ficelle, Aglaé et ses cousins, Clovis et Benjamin, sont fin prêts pour aller visiter le manoir hanté. Ils se dépêchent pour ne pas rater la première visite de cette bâtisse obscure. Pour la visite guidée, il faut passer par Tim Murton. C’est lui qui vend les billets et qui ouvre la porte d’entrée. D’ailleurs, il y a déjà du monde qui attend. Tim le guide contrôle les billets et ouvre la porte d’entrée. Aglaé et ses cousins arrivent en courant pour se joindre à la visite. Malheureusement, il leur manque un peu d’argent pour payer les trois billets. Le guide demande aux enfants de revenir le lendemain. En attendant, il fait entrer tous les clients dans le manoir puis il les enferme. Il n’est pas fou ce guide, il préfère rester dehors... Il attend quelques secondes avant d’entendre crier et de voir ressortir tout le monde en courant. Pendant ce temps, dans le manoir, le fantôme Paul Tergeist parle à son miroir de son ennui et de sa réputation qui pâtit car les visiteurs ne lui résiste plus. En effet, ils s’en vont à toutes jambes aussitôt qu’ils le voient…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Daniel Bultreys et Jean-Marc Krings présentent une nouvelle aventure amusante pour leur série jeunesse Passepeur, une histoire un poil effrayante librement inspirée du roman Qui va effrayer le fantôme de Marilou Addison et Richard Petit. Cette fois, trois cousins, Aglaé, Clovis et Benjamin visitent en cachette un manoir hanté, impasse de l’épouvante. Tout un programme ! A l’intérieur, ils vont découvrir une famille de fantômes atypiques, dont le père, Paul Tergeist, est persuadé d’être le fantôme le plus effrayant du monde, tandis que son fils, P’tit Gus, a peur de tout. Tout en essayant de faire peur avec les décors et l’ambiance un peu sombre, les auteurs construisent leur récit surtout autour de situations drôles et déjantées. L’idée n’est pas de faire peur mais, au contraire, de dédramatiser une situation et finir par faire rire le lecteur. Ainsi, Aglaé et ses cousins, aidés d’une couturière bien sympathique qui n’a peur de rien vont passer un drôle de moment dans ce manoir hanté. Le dessin de Krings reste fidèle au premier tome. Son trait fluide et dynamique accompagne des personnages stylisés qui collent finalement bien au décorum. Pas de suite avec les jumeaux du premier tome, donc, juste une allusion de quelques cases avec Fukushima, l’iguane du japon radioactif.