L'histoire :
Des béliers aux sagittaires, des poissons aux scorpions, tempéraments amoureux et désirs charnels se croisent au hasard d’une rencontre ou d’un instant, au détour d’un procès ou d’un arrêt de bus. Ici, un petit ami trahi, faute de n'avoir pas voulu d’enfants ; là un avocat peu scrupuleux et nourri de désirs face à sa cliente ; plus loin une voyante qui joue un jeu dangereux. Des tranches de vie marquées par l’échec ou, au contraire, la naissance d’une idylle, d’un désir, d’un sentiment, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels…Il sera aussi question d’adultères ou de misère affective, de sexe à trois ou de parties fines sans interdit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des Astres, de l’Amour se propose de raconter en douze petites nouvelles les joies et tourments du sentiment amoureux, avec comme pivots le désir et l’érotisme. A priori, un sujet léger et divertissant destiné à un large public. Sauf qu’ici, l’ennui gagne rapidement. Découpée en historiettes indépendantes précédées d’une introduction assez confuse, la BD tente d’isoler des caractères et des sentiments en fonction d’un profil astral. A vrai dire, le découpage ressemble davantage à un gadget de présentation puisque l’auteur n’exploite pas les signes du zodiaque dans ses histoires. Aussi, les personnages sont-ils trop caricaturaux pour réellement surprendre, les dialogues convenus et certaines situations complètement improbables (l’avocat qui se balade en limousine, la voyante nympho). On ne s’identifie donc pas aux personnages et on chemine avec eux sans émotion. Enfin, les aphorismes sous forme de question ouverte en fin de scène, éculés et sans intérêt, finissent par agacer (Si je mets le feu, saurez-vous l’éteindre ? Le fil de la vie admet-il le faux pas ? Peut-on embrasser un rêve ?). Côté dessin, on retiendra une ou deux séquences intéressantes, celle de la danse notamment, révélant un joli coup de crayon. Mais une BD finalement sans surprise.