L'histoire :
- La gourde : Une bouteille d’eau est un objet d’une fonctionnalité sans pareil. En effet, l’ours Barnabé emmène toujours avec lui cet objet quand il a une longue marche à faire. Il s’en sert de gourde et peut, tout en marchant, boire un coup d’eau afin de se désaltérer, même quand il passe sous une rivière...
- Inondation : Il pleut des cordes, c’est le déluge. La maison de Barnabé se retrouve entourée d’eau. A l’intérieur, c’est le désastre : l’eau envahit toutes les pièces de la maison. Le seul endroit dans lequel Barnabé peut se mettre au sec, c’est la baignoire…
- Le téléphérique : Barnabé va faire du ski. Il prend le téléphérique malgré une mauvaise météo. En effet, il neige énormément. Une fois là-haut, il chausse ses skis puis profite de la descente du téléphérique pour skier sous la cabine, au sec…
- Les vagues : Barnabé se promène sur la plage. Il rencontre un poisson qui se plaint d’être fortement secoué par les vagues du rivage. Barnabé trouve la solution : il récupère un bocal et l’immerge dans la mer tout en mettant le poisson dedans…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 1980, Philippe Coudray raconte les pérégrinations philosophico-pratiques de son ours Barnabé à ses lecteurs âgés de 7 à 77 ans . Un succès à travers les années bien mérité, car son ours ne semble souffrir d'aucune vieillesse. Sa simplicité, sa modernité et son bon sens pratique restent d'actualités. Dans ce seizième opus, l’auteur dévoile encore moult trucs et astuces de son ours. A l’aide d’une illustration aussi simpliste qu’ingénieusement réalisée, il raconte page après page une courte histoire humoristique souvent dénuée de phylactère, sur un thème annoncé par un titre. Le visuel fait mouche immédiatement, la mise en scène explicite suffit pour faire comprendre au lecteur son message. Parfois, l’ours Barnabé discute avec son ami lapin ou renard, un dialogue de bêtes sur des questions existentielles propres aux humains. Tout l’art de l’auteur est alors nécessaire pour réussir la planche. D’autres fois, il présente des scènes fantaisistes presque surréalistes, juste pour faire rire le lecteur ou l’interloquer. Cet ours plein de bon sens, à l'air naïf, avec ses yeux ronds comme des billes, ne cesse de nous surprendre au long de ces 48 planches.