L'histoire :
Il était une fois, dans un majestueux château, une princesse qui attendait son prince, pour qu’il vienne la délivrer. Or, elle attend durant des mois mais personne ne vient. Pourtant, elle guette tous les jours du haut de sa tour par la fenêtre. Elle se fait d’ailleurs des émotions... car parfois, elle croit voir arriver quelqu’un, mais il ne s’agit que d’un gros cailloux. Il faut croire qu’elle a la poisse, la princesse Libellule. Depuis quelque temps déjà, elle héberge un chevalier sans domicile fixe. Ce dernier déprime de désespoir car il est fou d’amour pour une autre princesse, mais celle-ci ne l’aime pas en retour. Heureusement, Libellule est là et le console tant qu’elle peut, à défaut de trouver son prince charmant. La princesse est aussi entourée d’amis dont Moineau, sa « conscience » envoyée par sa marraine, la fée. Il lui prodigue ses conseils afin qu’elle aussi ne tombe pas dans le désespoir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 3 marque la fin des aventures amoureuses de Princesse Libellule dans la recherche (ou plutôt l’attente) de son prince charmant. Va t-elle le trouver ? La réponse, en tout cas, se trouve dans cet album. Alexandre Arlène et Stéphanie Bellat referment leur pseudo-conte qui se moque un poil des récits niais pour enfants, surtout ceux avec de jolies princesses. Ici, la princesse Libellule galère pour trouver le prince charmant. Au mieux, elle tombe sur un chevalier errant niant niant, amoureux d’une autre. Ce récit est avant tout truffé d’humour. Il fourmille de personnages : des oiseaux, un ours, un miroir parlant et autres chevaliers qui font passer à la princesse de mauvais quarts d’heure. Arlène s'amuse assurément à faire un pied de nez au conte classique, mais il laisse quand même transparaître une morale. Il s’agit de faire passer un message au lecteur sur la condition de la princesse Libellule... Au contraire du dicton, en effet, tout ne vient pas à point à qui sait attendre. Ici, la princesse va devoir prendre un poil d’initiatives pour trouver son prince. Le dessin de Bellat colle bien au ton du récit : un graphisme tout en rondeurs, plein de couleurs et simplement illustré. On prendrait presque en pitié cette princesse pleine de défauts, mais attachante, à qui le destin joue des tours amusants.