L'histoire :
Recroquevillé sous son drap, l’enfant ne sait que faire. Il fait déjà noir et la lune brille dehors depuis un moment déjà. L’enfant semble apeuré et bien décider à s’enfuir loin, très loin de tous. Quand une voix l’interpelle. C’est Gaspard, son chat, qui a pris la parole. Il l’engage à sortir avec lui sur les toits en quête de croquettes. Y’a rien de meilleur pour un chat ! L’enfant amadoué se découvre. Apparaissent deux petites moustaches, des oreilles pointues et une queue. Oui, une vraie queue de chat qui lui sort du derrière ! L’enfant est un enfant-chat. Mais Gaspard le rassure : il ressemble à un super-héros. Convaincu, l’enfant se glisse dehors par la fenêtre à la suite de son animal. Garder son équilibre sur les toits n’est pas chose évidente. L’enfant-chat néophyte tombe parfois. C’est qu’il ressemble à un chat mais ce n’en est pas un ! Conseil de Gaspard : écouter son instinct. « Quand les moustaches passent, tout passe », comme il dit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
WilliZeCat aime les chats – d’où sans doute son pseudo – les chats, les enfants et les belles histoires. Editée dans la collection Somnambule à destination des plus jeunes lecteurs, la Balade de l’enfant-chat offre de juste une jolie promenade nocturne à la recherche d’une sorcière capable de conjurer le « mauvais » sort. Quand à la veille de son anniversaire on se réveille – ou plutôt n’arrive pas à dormir – parce que l’on ressemble à un chat, que diront les autres ? Que dira maman ? Paniqué, l’enfant ne sait que faire mais heureusement, son chat Gaspard est là ! Illustrateur / dessinateur pour la Jeunesse, WilliZeCat est ici pleinement dans son élément (même s’il ne faut jamais enfermer personne dans un genre) dont il maîtrise parfaitement les codes. La narration le vocabulaire, une trame linéaire, etc. l’histoire est composée simplement. Le trait de même, semi-caricatural comme souvent dans le genre, et la mise en couleur rassemblée autour des quelques dominantes « nocturnes » figurées en première de couverture, ajoutent à la grande lisibilité de l’album et ainsi à son attrait. 34 planches mignonnettes comme tout réalisées avec un plaisir visible et lu itou. L’histoire intègre divers éléments fantastiques – classiques des contes (comme le haricot géant, etc.) – propres à évader son jeune lecteur. Pas de morale assommante mais une gentille fable sur la différence et l’imaginaire. Pour tous qui aiment (se) raconter des histoires.