L'histoire :
Dans un grand hôtel d’Oslo, Dwight Tyler se fait passer pour un maître d’hôtel afin de pénétrer dans une chambre. Il parvient à récupérer la mallette de Milard qui contient des dossiers secrets ultra sensibles. Il prend alors la poudre d’escampette, tandis que la CIA arrive sur les lieux. Pendant ce temps, à l’aide d’une fausse identité, Tyler prend l’avion pour New York. Il profite du vol pour pénétrer l’ordinateur que contient la mallette. Il ne reste que quelques heures avant que les données sensibles ne disparaissent. Il parvient à lire beaucoup de dossiers et surtout un fichier du nom de Hyena. A l’intérieur, il trouve une vidéo sur une conversation entre Milard et un certain révérend Howtrey. Il est l’un des commanditaires de l’opération Thirdnail. Tyler garde les informations les plus importantes sur son disque dur, puis laisse la mallette en quittant l’avion. Au même moment, à la CIA, les agents sont sur les dents. Ils veulent absolument retrouver Tyler, qu’ils considèrent comme l’Alpha de Milard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Emmanuel Herzet poursuit ce cross-over issu de la série Alpha, à travers lequel on découvre les Premières armes de l’agent Dwight Tyler. Quelque peu compliquée dans les deux premiers albums, l’intrigue se concentre sur une vendetta personnelle de Tyler. Vol de dossiers secrets de la CIA, prise pour cible d'un révérend... On suit les péripéties de Tyler qui semble avoir toujours un coup d’avance dans tout ce qu’il fait – ce qui lui vaut implicitement d'être l'un des meilleurs agents secrets vétérans des States, dans la série Alpha. Mais pour le moment, ce roi de l’anticipation n’a qu’un seul but : se venger. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Cependant, eut égard au registre de l'espionnage d'action, l’histoire de ce tome n’est pas très originale. Elle manque de rythme et de vraisemblance, avec ce héros à qui rien ne résiste. Le dessin hyper réaliste d’Alain Queireix donne cependant la dimension idoine de roman d’espionnage américain. Certaines cases sont proches de la photo, tant les détails sont précis. Un bémol est à porter aux personnages, dont les postures sont parfois trop rigides et – de fait – cassent le dynamisme du récit. Ce tome n’est pas la fin de l’histoire, il reste du grain à moudre sur la planche à pain de Tyler...
