L'histoire :
Sheena a décidé de mener son enquête pour comprendre le vrai rôle d’Alpha. Elle se rend en Alaska pour commencer ses recherches. Cependant, méfiant, Swenson la fait suivre pour savoir ce qu’elle prépare. Pendant ce temps, Howie rentre chez lui mais il reçoit une bien étrange visite : l’agent Scala l’attend en train de prendre un bain ! Après une brève discussion, elle sort un pistolet de l’eau et oblige Howie à la suivre. Ils prennent un avion en direction de Vancouver. Dans le même temps, Tyler se cache chez son ami Miguel Soto, dans son aérodrome privé. Les deux amis se remémorent une mission périlleuse du temps où Tyler démantelait les cartels de la drogue. Aujourd’hui, Tyler veut fuir dans un endroit discret. Mais beaucoup de monde est à sa recherche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec autant de longévité que sa série-cousine XIII, Alpha ne semble jamais vouloir s’arrêter. Cette fois, place à l’action après multiples intrigues et manipulations. Tout le monde organise une chasse à l’homme contre Tyler et les courses-poursuites et fusillades s’enchainent plus vite que les pages de l’album. Pas de problème pour notre immense héros Tyler, qui aura décidément tout vécu ! Il échappe à une attaque, fuit la police, se sort d’un crash d’hélicoptère et manque être noyé dans un nouvel accident aérien. Tyler est le « Jack Bauer » de la bande dessinée, d’autant qu’à chaque fois qu’il survit à une catastrophe, il pense toujours à sauver de jolies femmes... quand bien même elles sont des ennemies. En effet, une bonne série bourrée d’actions ne serait pas complète s’il n’y avait la belle tueuse à la silhouette sexy pour égayer l’ensemble. A ce petit jeu, le lecteur en aura pour son compte puisque, comme l’annonce la couverture, la belle agent Scala prend un homme en otage alors qu’elle-même se trouve dans un bain. Dans ce fatras d’actions rocambolesques et d'explosions grandiloquentes, certaines répliques sentent le mauvais goût assumé. Par exemple, devant le spectacle du fameux bain et la nudité de l’agent, Howie finit par argumenter qu’il est, de toute façon, gay ! Bref, la série s’éternise et ce tome n’est qu’un enchaînement insipide et déjà-vu d’actions spectaculaires et d’évènements énormes et peu crédibles. En revanche, le dessin reste toujours efficace, même si les couleurs sont un brin criardes et tape-à-l’œil. Les amateurs d’actions tous azimuts seront servis. Les autres iront faire « un petit tour » ailleurs…
