L'histoire :
A la sortie de l’école, Benoît Brisefer est super content ! Aujourd’hui, ce sont les vacances et tonton Placide l’emmène aux sports d’hiver ! Ce dernier, dont le métier est garde du corps, lui explique la situation durant le voyage. Il est chargé de surveiller un enfant de son âge, John-John, le fils du célèbre acteur Jack Brown. Arrivé à la station de Fingerspitze, Benoît prend la mesure du problème : John-John est sans cesse harcelé par des paparazzis. Heureusement, tonton Placide veille et s’arrange toujours pour contrecarrer leurs plans. Pour le reste, John-John est un petit garçon tout à fait normal, avec lequel Benoît sympathise très vite. Malheureusement, en raison du harcèlement dont il fait l’objet, il ne peut jamais sortir jouer ou skier avec Benoît. C’est donc seul que Benoît fait la connaissance d’Henri, un vieillard très gentil qui possède à lui seul le vieux village de Daumenhagel. Henri est tourmenté, car un promoteur immobilier lui propose de lui racheter Daumenhagel contre une coquette somme d’argent, alors que le maire voulait initialement en faire un camp de vacances pour enfants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 1962, date de sa création par Peyo, Benoît Brisefer est toujours le petit garçon le plus fort du monde. Il est d’une telle puissance, qu’il peut à lui seul tirer les câbles d’un téléphérique, nouer les pals d’un hélicoptère ou sauter par-dessus les ravins avec John-John sur le dos. Mais attention ! Dès qu’il est enrhumé, toute sa force disparaît ! Or, une station de ski enneigé est un chouette endroit pour prendre froid… Le scénario de Thierry Culliford (le fils de Peyo) et de son vieil ami Frédéric Jannin (Germain et nous) ne déroge pas aux règles de cette série pour enfants. Nécessairement Benoît se comporte en héros et s’enrhume, puis le méchant promoteur perd la partie en faisant son mea culpa et le camp de vacances se construit. Toutefois, les grands enfants pourront s’amuser à traquer bon nombre de jeux de mots malicieux planqués ça et là (un clin d’œil aux auteurs de Ric Hochet ; et il ne faut pas hésiter à lire les inscriptions du décor en tout petit). Le dessin de Pascal Garray est d’un classicisme absolu, fidèle à la ligne graphique de Peyo.