L'histoire :
Vivejoie-la-Grande est une petite ville toute ordinaire, qui abrite néanmoins un jeune garçon extraordinaire, à savoir Benoît Brisefer. En effet, ce garçon des plus gentils, polis et bien éduqués possède une force incroyable. Il est capable de tout briser, de courir vite, de sauter très haut et même de souffler plus fort que la tempête. En cette belle journée, Benoît croise le chauffeur de taxi, monsieur Dussiflard qui attend des clients. Les temps sont durs depuis que la société de taxis rouges s’est installée en ville. Pourtant, arrive un client pressé qui souhaite se rendre à l’aéroport. Monsieur Dussiflard lui propose de monter dans son humble taxi, à la grande joie de Benoît. Lorsque soudain, un taxi rouge arrive pour lui voler son client. Monsieur Dussiflard ne se laisse pas faire, mais le chauffeur du taxi rouge fait valoir sa force. C’est sans compter sur l’aide de Benoît Brisefer qui, d’un bras, bloque le taxi et l’empêche de partir. Le pare-choc finit par lâcher et le taxi fonce dans un mur avec le client…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le Lombard rebondit sur la sortie cinématographique du film Les taxis rouges pour rééditer le premier opus des aventures de Benoît Brisefer, sur 13 parus. La force herculéenne de ce petit personnage imaginé et dessiné par Peyo dans les années soixante n'a rien à envier aux supers héros des comics américains... sauf qu'à la place d'une cape et d'une combinaison en lycra, il porte un short et un béret typiquement franchouillards. Or qui dit super héros, dit aussi point faible. La kryptonite de ce jeune garçon se situe dans sa petite santé : il perd toute sa force quand il est enrhumé. Au cours de cette première aventure mouvementée, Benoît apporte son aide à un vieux chauffeur de taxi. Malgré son jeune âge, ce petit bonhomme est en effet capable de rendre des services hors du commun, mais aussi de mener l’enquête. Nul ne connait son secret, même si parfois il lui arrive d’essayer de persuader les gens qu’il a un don de force incroyable. Ce ressort, tout comme le dessin rond et maîtrisé, typique de l'âge d'or façon Marcinelle, est une autre base de la série, qui amène a s'attacher encore plus au personnage. Notons que pour la réalisation des décors, Peyo s’est aidé des talents de Will qui amène sa touche personnelle à cette remarquable série.