L'histoire :
Brent Parris est revenu… Il est de nouveau le Capricorne et appuit sur le champignon du superbe coupé jaune qui les emmène, lui et Astor. Astor gémit à cause de la vitesse… et puis il aimerait enfin avoir quelques réponses. Comme par exemple : où était Capricorne durant tout ce temps ? Alors Capricorne raconte. Après que l’homme aux mains tatouées l’a touché, il s’est retrouvé piégé dans ce monde étrange : impossible de s’orienter. Puis, de passage en passage, une lumière est apparue et il s’est retrouvé chez le Passager… La voiture jaune s’arrête dans la cour du New York City Asylum for the Mentally Ill. Gordon Drake est dans un état cataplectique. Il est dans cet état depuis un certain temps. Pourtant, au nom de Capricorne, Drake ouvre immédiatement les yeux et parle. Il parle de Dahmaloch et qu’il ne faut pas… Xenon ! Les propos sont incohérents. Sur le torse du fou, un énorme dragon vert tatoué d’un poisson rouge évoque des souvenirs à Capricorne. Il est temps de se remettre en route. Xenon… une entité que Capricorne rencontre dans ses rêves…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans plus de préambule, ce nouvel album voit le retour de Brent Parris en tant que Capricorne et ce, dès la deuxième planche. Evidemment, dès le départ, Andreas nous gratifie de ses constructions recherchées, à la fois dans le plan général de chaque planche, mais aussi de chaque cadre en communion avec ses voisines, et enfin, dans chaque détail de chaque cadre magnifié par le coloriage recherché d’Isa Cochet. Si une telle architecture demande plus de concentration que la BD traditionnelle, le tout est plaisant et passionnant à regarder. Dans ce nouvel opus, les décors de laboratoires secrets délabrés et végétales pullulent proposant des plans et des machines plus recherchées les unes que les autres. Plus accessible sur la narration, cet album se dévore tant les révélations s’enchaînent tout en apportant son lot traditionnel de mystère.