L'histoire :
Ancien membre des Special Air Services (SAS), Sam Hicks est contacté par le Colonel Wright alors qu’il profite de sa retraite au Mexique. Ce dernier lui ordonne de reprendre du service pour infiltrer Darkwater, une armée privée composée 300 000 ex-membres de différentes forces spéciales (Mossad, Delta, SAS…) et dirigé par un certain Jason King. Neuf mois plus tard, Sam Hicks a disparu et le FBI est à sa recherche. Dans les locaux J. Edgard Hoover, les agents interrogent des membres de Darkwater pour savoir où est Sam. Ou du moins, ils essayent… En effet, entre Umata qui refuse de parler tout en profitant de la moindre faille pour tenter de s’enfuir et Darwyn qui pionce comme un loir dans la salle d’interrogatoire en narguant son monde, l’enquête s’avère difficile. Cependant, après quelques tergiversations, Darwyn accepte de parler. Et là, au moment où on lui demande où est Hicks, le soldat de Darkwater leur annonce qu’il l’a tué ! Il leur explique qu’il l’a balancé du haut d’un avion C-17 alors qu’ils se trouvaient à 3000 mètres d’altitude et que ce dernier ne portait pas de parachute… Sceptique, le FBI tente de confirmer l’info auprès d’Umata mais la jeune femme refuse toujours de parler. En attendant, Darwyn, de plus en plus prolixe, relate comment Sam a été recruté par Darkwater…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cash Cowboys est un récit d’action 100% testostérone où l’on retrouve les éléments classiques de ce genre de récit, à savoir le FBI, les interrogatoires musclés, les trafiquants, les agents doubles borderline qui agissent avant de réfléchir et des morts en pagaille. En clair, cet album est dans la même veine bourrine que des films comme Expendables. Si vous adorez ce genre de récit, où la psychologie des personnages est quasi inexistante et où l’essentiel se résume à des scènes d’action testostéronées ou des dialogues de bonhommes burnés qui ne volent pas haut, alors vous passerez un très bon moment, car dans le genre, ce récit est plutôt bien écrit. En revanche, si vous êtes davantage attiré par les scénarios avec du fond plutôt qu’un simple gros défouloir, vous passerez votre chemin sous peine de rapidement vous lasser. Côté dessin, là aussi on retrouve clairement l’influence cinématographique qui a inspiré Amazing Améziane. Les personnages ont le visage aussi buriné que leurs muscles sont saillants, les méchants ont vraiment des gueules de sales types et la mise en images des scènes d’action est dynamique et musclée. L’ensemble souffre néanmoins d’un certain classicisme. En bref, cet album ne fait clairement pas dans la finesse et ne restera pas dans les annales de l’année. Cependant, pour les amateurs du genre, Cash Cowboys est une réussite et plaira indubitablement…
