L'histoire :
Cédille et sa petite bande de copains s’apprêtent aujourd’hui à faire une sortie scolaire : visiter un musée égyptologique où se tient une exposition sur les pharaons. Pour l’occasion, tout le monde a eu le droit de se déguiser en égyptien de l’antiquité ! Il n’y en a qu’une qui bougonne, la petit Lottie, qui n’est pas dans la même classe et ne participe donc pas à la sortie. Elle a pourtant tellement envie d’être elle aussi de la visite, qu’elle se faufile dans la malle du bus, à l’insu du chauffeur. Une fois sur place, elle s’extrait tout aussi discrètement et suit le groupe scolaire à distance. Le directeur du musée fait le guide en personne et explique aux enfants les rouages de cette société atypique. Mais Cédille et ses copains ne suivent pas ces explications instructives : ils entendent un bruit venant de la salle de la momie. Intrigués, ils s’éloignent de leur groupe pour en détecter l’origine. Au milieu de la salle, ils aperçoivent terrorisés le sarcophage qui gigote ! N’écoutant que son courage, Cédille s’avance, l’ouvre et découvre… un gardien ligoté et bâillonné ! Des voleurs ont en effet brisé la vitre de la momie pour s’emparer de ses bijoux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette troisième histoire pour les enfants entremêle de nouveau l’aventure contemporaine et quelques éléments documentaires. La petite Cédille et ses amis visitent en effet un musée égyptologique, au moment même où des voleurs infiltré y dérobent des bijoux. Evidemment, l’intrépide et courageuse Cédille instille un grain de sable dans leurs rouages… mais pas seulement elle. En effet, pour la première fois, le scénariste Marc Cantin a recours au surnaturel, dans une série jusqu’à présent bien ancrée dans la chronique sociale urbaine et légère (certes rocambolesque). Pour tout avouer, les aspects didactiques et l’intervention paranormale cohabitent étrangement, voire se heurtent au niveau de la démarche. En effet, difficile d’expliquer aux enfants que les infos sur la société égyptienne sont authentiques, mais que le réveil de la momie, en vrai, c’est pas trop possible… Bref, le principal, c’est sans doute que ce soit divertissant. A ce titre, le dessin aéré et émincé de Cécile se montre de nouveau un modèle de lisibilité (en progrès) qui plaira à un large public.