L'histoire :
Ce matin là, l'attention de Cédille est alertée par son poussin George, complètement hystérique devant la fenêtre de son appartement. Cédille regarde et se réjouit aussitôt : le cirque Familliani est de retour ! Aussitôt, elle court prévenir sa bande de petits voisins – Kasaï, Kinine, Marc et Lottie – et les emmène dans un tourbillon jusqu'au parc où le chapiteau a été dressé. Excités et curieux, ils ne résistent pas à l'envie de jeter un oeil par la tenture. Le spectacle qu'il découvrent est assez inattendu : au centre de la piste, Monsieur Familliani pleure toutes les larmes de son corps. En effet, parmi ses artistes, c'est l'hécatombe : ils sont tous malades, blessés ou en vacances... il lui est tout bonnement impossible d'assurer la représentation du soir. Or, sans représentation, le cirque sera en faillite et devra être vendu pour payer les dettes... Evidemment, Cédille ne va laisser faire cela : elle s'engage, elle et ses amis, à assurer le spectacle ! Kinine accepte de faire l'écuyère, Kasaï d'être lanceur de couteaux, Lottie veut faire clown, Cédille et George assureront respectivement les prestations de trapéziste et de dresseur de caniche... ne reste plus que Marc qui devra donc être... homme-canon ! Seulement, ça n'est pas tout de le dire, reste encore à s'entrainer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second épisode de Cédille sort parallèlement au premier (l'anniversaire de Kasaï, dans Zizanie au zoo) et il emprunte les mêmes recettes joviales et entrainantes qui plairont au jeune public. La petite héroïne Cédille rivalise toujours d'énergie, de bonté et d'ingéniosité pour agrémenter le quotidien de son prochain. Cette fois-ci, il s'agit de sauver un cirque, en assurant avec sa bande de potes les numéros des artistes malades ou absents. Or, évidemment, artiste de cirque, ça ne s'improvise pas ! De fait, leurs numéros pitoyables finissent par amuser la galerie et ils honorent ainsi leur contrat de manière quelque peu décalée. Tout est (trop) bien qui finit (trop) bien ? Petit laïus de précaution : merci aux enfants de ne pas faire pareil à la maison, ça peut quand même être dangereux... (surtout le lancé des couteaux). Visuellement, Cécile réitère sa ligne graphique semi-réaliste fine et limpide, et le tour est joué. Ne reste plus à la petite héroïne qu'à revenir dans un troisième opus, en août 2010, pour une aventure mystérieuse au musée...
