L'histoire :
Le porte-avions Charles De Gaulle croise aux larges des îles Amandines depuis le coup d’Etat instauré par le gouvernement sécessionniste de JMR mené par le générale Anamin Palor. Il est en alerte maximum depuis la mort du véritable président Tottam, décédé pendant son sauvetage à la suite de l’explosion de son avion. Une mission se prépare à bord, celle de l’évacuation de tous les ressortissants français encore sur le territoire. Pendant ce temps, aux îles Amandines, les sécessionnistes s’organisent et vont prendre en otage tous les résidents français qu’ils peuvent. Ils s’arrangent pour contrôler la télé et la radio afin de mener une campagne de propagande efficace. Sur le CDG, les hélicoptères d’évacuation décollent direction l’ambassade, point de ralliement des ressortissants français avant leur évacuation. Les hélicoptères sont protégés par des avions Rafale pour une meilleur efficacité militaire. Au même moment, dans le port de Pila Rose, une flotte d’embarcation diverse et variée reçoit une population importante de personnes voulant fuir coûte que coûte les évènements. L’évacuation tourne au cauchemar à cause de la panique et de l’abordage sauvage des bateaux de plaisance par la population autochtone. Les hélicos arrivent au consulat de France pour commencer le rapatriement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volet de ce coup d’Etat (fictif) dans les îles Amandines prend la tournure d’un conflit armé un poil alambiqué. En effet, le scénariste Emmanuel Herzet compile tous les ingrédients d’un film d’action militaire, avec des services secrets et des règlement de compte pour construire son récit. La France intervient dans un contexte de coup d’Etat et va déployer toutes sa puissance militaire au travers de la magnificence de son avion Rafale et de son splendide porte-avions Charles de Gaulle. De plus, le dessin très réaliste d’Eric Loutte participe activement à cette mise en avant des avions, des hélicoptères et autres engins militaires. Un bémol se porte tout de même quant au manque de dynamique des planches. Le dessin réaliste est certes très... réaliste, sa mise en scène reste très figé, ce qui gâche le souffle des scènes d’actions. Les amateurs d’aéronautique trouveront tout de même leur bonheur grâce aux moult ballets aériens, combats et crashs qui pullulent dans ce second tome. Le réalisme est la réussite de cette série qui colle vraiment aux détails d’une telle action militaire. Cela compense le manque d’envergure psychologique des personnages développés sur ces deux tomes et d'une fin de récit vraiment trop rocambolesque.