L'histoire :
« Refuge » est un lieu où tous les êtres doués pour la magie peuvent se réunir afin d'apprendre à utiliser et améliorer leurs pouvoirs. Au sein de l'université volante, Elsbeth apprend avec ses amies afin de devenir la nouvelle génération de sorcières. Élève surdouée, qui prodigue même ses conseils aux nouvelles venues, Elsbeth doit préparer un mémoire de fin d'études pour valider son année. La jeune fille a alors l'idée de traiter de « la malédiction du beau silence ». Une malédiction qui a ôté toute capacité de parler et d'user de magie aux garçons. En effet, ces derniers ne s'expriment plus que via des panneaux accrochés autour de leur cou. Et si certains vivent très bien avec ce « handicap », d'autres semblent rongés par la colère... Comment était la vie avant la malédiction ? Quelle en est son origine ? Et pourquoi punit-elle uniquement les garçons ? C'est à ces questions que la sorcière va devoir répondre, mais le sujet s'annonce délicat... En effet, tout le monde ne semble pas honnête lors de ses interrogations. Des infos semblent aussi avoir disparu des livres d'Histoire. Elle peut néanmoins compter sur le soutien de la professeure Bacinthe, l'aide de ses amies Lagoût et Ka ainsi que sur son petit ami Jahine. Au milieu de ses investigations, un réel danger semble couver, susceptible de chambouler l'avenir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A peine terminée La forêt du temps, le scénariste Tristan Roulot propose une nouvelle série à l'attention du jeune public aux éditions du Lombard. Dans un univers baigné de magie et de gentils sorcières, on suit les pérégrinations de la prodige Elsbeth qui, pour son travail de fin d'études, s'interroge sur la condition des garçons au sein de « Refuge », un havre de paix pour mages et sorcières créé par l'archimage Plonoïus. En effet, suite à une malédiction dont tout le monde semble avoir oublié l'origine, les garçons ne sont plus capable ni de parler, ni d'user de leur don de magie. Pour cette première partie, l'auteur plante parfaitement le décor d'un univers enchanteur peuplé de gentils personnages (en apparence parfois) où mystères et événements énigmatiques se déploient. Si cela reste assez gentillet, ça ne manque pas d'intérêt et nul doute que ça fera mouche auprès du public cible. Sarah Conradsen se charge des dessins et des couleurs de cette aventure magico-fantastique. L'illustratrice danoise, dont il s'agit de la toute première bande dessinée, offre un univers pétillant et magique, au sein duquel se côtoient pandas volants, châteaux, fées et professeurs énigmatiques. Les couleurs pétantes renforcent encore le côté enchanteur et joyeux de la série. En mélangeant éléments classiques du genre et originalité, le duo offre une série rafraîchissante que l'on suivra avec plaisir.
