L'histoire :
Petite puce âgé de deux ans, Rebecca vit à la campagne avec sa grande sœur et ses parents, au domicile de mémé Gribouille et pépé Bestiole. Plutôt heureuse, Rebecca est tout de même entourée de nombreux microbes attendant la moindre occasion pour la contaminer. Hélas, cela ne risque pas d’arriver vite, car un autre microbe – protecteur celui-là – veille sur la gamine et n’hésite pas à casser la figure à celui ou celle qui ose s’attaquer à elle ! Les virus se tiennent donc prudemment à carreau de Rebecca et évitent même de nommer celui qui joue le rôle de son ange gardien. Du haut de ses deux années d’existence, Rebecca repère toutefois les microbes et n’hésite pas à courir vers eux en les prenant pour des grenouilles. Adroitement, mais non sans peur, le virus arrive néanmoins toujours à éviter la petite fille et du même coup la colère d’Ernest, le microbe surpuissant qui combat la maladie et la mauvaise humeur. Cependant, lorsque les parents de Rebecca décident d’emménager en ville, un nouveau microbe apparaît. Cet apprenti virus ne connait pas Ernest et n’a pas non plus l’air de comprendre ce que lui expliquent les autres ! Dès lors, Tchum le virus de l’éternuement, Ampoule le virus des pieds et André le virus de l’acné, décident de le prendre sous leurs ailes afin de l’empêcher de se mettre en danger. Mais devant la stupidité de cet apprenti, ce n’est pas gagné…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du huitième album, Rebecca découvrait qu’Ernest avait été capturé par l’infâme docteur Fakbert. Et si Guillaume Bianco met en scène la mission visant à libérer l’ami microbe de la jeune fille, cela ne concerne finalement que les ultimes pages de ce nouvel album. En effet, avant ça, le scénariste propose de faire un grand bond en arrière, à l’époque où Rebecca était encore un bébé et où Ernest commençait à peine sa mission de protecteur de la gamine sans défenses immunitaires. Toujours dans un ton bon enfant et positif, cette histoire surprenante se veut néanmoins plus dans l’humour. Les gags offrent du même coup un retour aux sources et aux deux premiers albums de la série, à l’instar du tome 8. Même si ce nouvel album est déstabilisant, cela reste toujours efficace et devrait sans problème plaire au jeune lectorat. Néanmoins, pour les autres, cela se veut plus léger et du même coup moins accrocheur. Les dessins ultra expressifs et dynamiques d’Antonello Dalena, mis en couleurs via des teintes pastel et flashy par Hélène Lenoble, sont de nouveau incroyablement plaisants et chaleureux. On sent la bonne humeur poindre à chaque case. Ce nouveau tome, bien que réussi, se montre au final plus enfantin que familial…