L'histoire :
Pour avoir fait fusionner deux golams, des créatures nées de l’imagination et des pouvoirs d’alchimistes, Mehdi se retrouve retenu en quarantaine au sein d’Hikmadrassa, une école formant les grands alchimistes de demain. Si cet acte accompli durant l’examen d’entrée à l’école est formellement interdit, les créateurs de l’établissement en déduisent rapidement que le jeune garçon n’a même pas conscience de ce qu’il a fait. Ils décident donc de l’intégrer à Hikmadrassa, afin de le former tout en le surveillant. En effet, non cadré, le pouvoir de Mehdi pourrait déclencher une nouvelle guerre des ombres ! Sorti de son isolement, Mehdi n’est pas du tout enchanté d’intégrer les cours d’Hikmadrassa, car il déteste depuis toujours tout ce qui est du ressort de la magie et de l'alchimie. Il n’a donc plus qu’une hâte : s’enfuir au plus vite de cet établissement réservé à l’élite. Cependant, quitter cet endroit ne sera pas une sinécure, car un homme choisi par le Très Sage Hikmet le surveille constamment afin de s’assurer qu’il soit bien à l’heure en cours. Le temps passant, Mehdi n’abandonne toujours pas l’idée de partir. Mais il commence quand même à s’attacher à ses camarades de classe. Puis un jour, il découvre au sein d’Hikmadrassa un lieu magique qui pourrait bien lui en apprendre davantage sur ses origines…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le récit de ce second tome de Golam démarre avec l’explication de ce qui s’est passé durant l’épreuve de sélection pour intégrer l’école magique. Via un pouvoir latent, le héros a en effet fusionné deux golams sans leur consentement ; or cet acte, s'il se reproduit, pourrait le faire basculer du côté obscur de la force. Les hauts-responsables décident alors de l’accepter parmi eux afin de lui apprendre à contrôler son don pour faire le bien. Ensuite, on découvre les autres étudiants, ainsi que la kyrielle de professeurs qui semblent plus atypiques les uns que les autres. Si cette suite imaginée par Sylvain Dos Santos est amusante, elle peine cependant à mettre en place une véritable intrigue. Il faut en effet attendre la fin de l’album pour enfin découvrir l’apparition d’une menace lançant véritablement la série. On a donc le sentiment que le récit traîne. Néanmoins, les amateurs de Pokémon, Yokaï Watch et autres Invizimals prendront beaucoup de plaisir à voir de nouveaux golams se déchaîner ou encore fusionner entre eux. Car c’est avant tout sur cela que mise la série pour le moment, via un dessin dynamique de Nicolas Sauge. Bref, si certains resteront sur leur faim, les amateurs de combats de créatures seront nullement déçus. Cette série sympathique, au rythme un peu lent, s’adresse parfaitement à son public-cible : les jeunes garçons amateurs de jeux vidéo façon Pocket Monster et de mangas shônen…
