L'histoire :
Mehdi est l’aîné des quarante voleurs, une bande de gamins des rues qui travaillent pour le compte de Khalil. Peu motivé par la vie qu’il mène, Mehdi espère quitter prochainement la bande et rejoindre les Ankabis, grâce à l’argent qu’il met régulièrement de côté à l’insu de son « père ». Selon une légende, les Ankabis sont les membres courageux d’un peuple qui refuse d’avoir recours à l’alchimie. Ces derniers apparaîtraient à chaque pleine lune pour prendre possession de la ville et empêcher les alchimistes d’utiliser leur magie durant cette « nuit des justes ». Mehdi veut justement profiter de la pleine lune de ce soir pour rejoindre les Ankabis, auxquels il est certain d’appartenir à cause d’une marque située sur son torse. Hélas, son ami Idris, à qui il s’est confié, l’a trahi en racontant ses projets à Khalil, qui a prévu de lui donner une leçon qu’il n’oubliera pas de sitôt. En s’enfuyant pour échapper aux quarante voleurs, Mehdi va se retrouver par hasard, après de multiples rebondissements, au cœur du désert du Nord où a lieu l’épreuve d’admission de la 257ème promotion d’Hikmadrassa. Cette école forme les futurs grands alchimistes de demain. Pris pour un concurrent, Mehdi se retrouve au cœur d’une épreuve avec deux gros problèmes : non seulement il n'y connaît rien en alchimie, mais en plus, il en a une aversion profonde depuis toujours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouveauté du Lombard hypra-énergique, imaginée par Azorin-Lara Josselin (au scénario), Sylvain Dos Santos (au scénario aussi) et Nicolas Sauge (aux dessins et aux couleurs) est fortement inspirée par les shônen (mangas de bastons) et les animes japonais. Cela se ressent immédiatement, dès les premières pages. La série fait également penser à Pokémon de par ses golams, créatures ou animaux pouvant être invoqués par les alchimistes grâce à leurs pouvoirs et leur imagination, qui peuvent évoluer ou changer de forme. Soyons honnête, le scénario de ce premier tome est assez léger et se contente de nous montrer le héros se battre ou plutôt se défendre face à un déchaînement de créatures qui le prennent pour cible et semblent plus impressionnantes à chaque fois. Néanmoins, ce foisonnements d’adversaires aux pouvoirs destructeurs en jette un max et comblera aisément les jeunes garçons fanas de ce genre. Du côté des graphismes, là aussi, tout a été fait pour en mettre plein la vue et ça fonctionne bien. Le design des personnages comme des créatures est très réussi. Le seul petit bémol vient de certains plans larges qui donnent parfois plus le sentiment d’être des captures issus de dessin animé que vraiment de la bande dessinée. Pas de la plus grande finesse mais finalement très proche des mangas dont il s’inspire, ce premier tome de Golam est plaisant à lire et donne envie d’y retourner…