L'histoire :
Tout est calme dans le village des schtroumpfs… jusqu’à ce qu’un grand fracas se fasse entendre : c’est encore le schtroumpf maladroit qui a renversé quelque chose. Effectivement, alors qu’il aidait le schtroumpf bricoleur à repeindre son intérieur, il a laissé tomber un plein pot de peinture jaune sur le sol. Et en descendant de l’échelle, il se prend le pied dans le pot ouvert de peinture rose. Et en voulant s’en débarrasser, il l’envoie valser sur la tête… du schtroumpf bricoleur. Ce dernier demande instamment au schtroumpf maladroit de ne pas insister. Il peut partir, il finira le chantier tout seul… Le schtroumpf maladroit retraverse donc le village et voit le schtroumpf jardinier encombré par son tuyau d’arrosage. Il s’empresse de l’aider, mais évidemment, il lui arrose le visage en passant. Et en retirant le tuyau, il arrose ensuite son voisin direct, pourtant à la fenêtre de sa chambre. Le schtroumpf maladroit déprime : quoi qu’il fasse, il ne fait que des bêtises. C’est dans cet état lamentable d’auto-flagellation que le croise le Grand Schtroumpf. Le vieux sage plisse les yeux et imagine un plan pour aider le schtroumpf à affronter sa maladresse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle collection propose de mettre en scène, au sein d’histoires courtes, dans un petit format souple, des aventures non standard des Schtroumpfs. Non standard, d’une part, car le lectorat cible les tout-petits, avec une aventure éducative. A travers les multiples caractères bien définis des schtroumpfs, il s’agit d’aborder une problématique typique de cet âge : la peur, la maladresse, les aliments qu’on n’aime pas, les filles… Le but est d’aider les enfants à surmonter ce genre de petits défis qui les structurent. Non standard, d’autre part, car le character design mis au point par Antonello Dalena s’affranchit de la charte graphique établie par Peyo : ses schtroumpfs sont plus caricaturaux, ils prennent bien plus d’espaces dans les cases… Pour autant, rien ne choque, car leur environnement demeure plein de couleurs, de lumières et de maisons-champignons. Ce second volet qui cerne la maladresse s’avère cependant moins riche et pertinent que le premier, qui abordait la peur. En effet, autant il est possible d’atténuer la peur du schtroumpf peureux, sans que cela ne modifie radicalement son caractère (en schtroumpf courageux), autant le schtroumpf maladroit restera toujours maladroit… sinon, ça ne serait plus le schtroumpf maladroit. Oups, pourvu qu’on n’en ait pas trop dit…
