L'histoire :
La loi d’Ardelia : Après qu’Hans ait pris la tête des armées et libéré la Ville, la reine Ardélia réussit à reprendre le pouvoir. Hans et Orchidée sont condamnés au châtiment de l’exécution répétée…
La planète aux sortilèges : Valsary et Ramoz morts, Hans a récupéré une arme de dissuasion qui lui permet d’éloigner la Reine Ardélia de la Ville. La lutte n’est pas terminée. Hans et Orchidée sont partis en expédition dans la galaxie. Ils sont poursuivis par les guerriers de la Reine Ardélia et sont contraints de se poser sur une planète à la nature fantastique…
Les enfants de l’infini : Hans, Orchidée et leur fille Mahonia vivent paisiblement sur la planète d’Hérald. Un jour, ils reçoivent la visite de leurs amis Aurora et Kylal. Leur mission : ramener Hans en Ville, qui vit sous la menace d’Amaldor et les Extérieurs…
Le visage du monstre : Après avoir éliminé Amaldor, la Ville retrouve une certaine tranquillité. Cette accalmie n’est de que de courte durée. Argal, l’un des valeureux guerriers de la Ville, a été écorché vif, alors qu’il s’aventurait chez les Extérieurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde intégrale revêt un intérêt tout particulier. Elle imprime le passage de témoin entre Grzegorz Rosinski et son compatriote Kas, futur dessinateur d’Halloween Blues. Pour la petite histoire, Rosinski venait d’enchaîner à un rythme soutenu quatre épisodes de Thorgal et le premier volume de Complainte des Landes Perdues. Face à la montagne de travail qui l’attend, le père de Hans envisage donc d’arrêter la série. Au Lombard, on lui propose de placer un autre dessinateur. La plupart des dessinateurs qu’il connaît sont soit adeptes de la ligne claire, soit dans la veine Métal Hurlant/Moebius. Bien loin de ses attentes. La solution viendra du Festival International de Sierre qui lui a laissé carte blanche pour inviter de jeunes auteurs polonais. Parmi eux, Zbigniew Kasprzak, alias Kas. Ce changement de dessinateur donne un second souffle à la série. Kas s’approprie le personnage de Hans. Graphiquement, la série gagne en lisibilité et en efficacité, aidé en ce sens par le talent chromatique de Graza (Mme Kas à la ville, comme à la planche). Dans le même temps, les scénarios de Duchâteau suivent le tempo et se perdent moins dans des descriptions inutiles. Les enfants de l’infini et Le visage du monstre illustrent parfaitement l’alchimie créative des deux auteurs, en se plaçant parmi les meilleurs albums de la série. La prochaine et ultime intégrale marquera l’épilogue d’une série qui a marqué durablement Le journal de Tintin et les Éditions du Lombard.