L'histoire :
Désormais en deuxième année d’études d’agent intergalactique, Hercule et Marlon – les moins bons élèves de leur promotion – passent un examen important. Ils doivent en effet réparer un boitier défectueux se trouvant à l’extérieur de leur vaisseau spatial. Après avoir pesté contre sa combinaison trop grande, Hercule se décide à se rendre à l’extérieur. Mais il ne peut compter longtemps sur son ami Marlon qui prétend avoir le « mal de l’espace ». Loin de se décourager, Hercule réussit à se rendre jusqu’au boitier et commence les réparations. Il se fait néanmoins rappeler à l’ordre par son professeur, qui l’informe qu’il se trompe de boitier et que ce qu’il fait, c’est un peu comme amputer la mauvaise jambe à un patient… Mais soudain l’exercice est stoppé net. En effet, une barque remplie de migrants venus d’une planète inconnue emboutit le vaisseau ! Ces étranges créatures tentent de rentrer dans le vaisseau-mère, mais le professeur veille au grain. Cela finit cependant par dégénérer et l’un des protagonistes finit par mordre le prof ! Réfugié à l’intérieur, le professeur tombe rapidement malade. Par sécurité, Hercule et Marlon sont mis en quarantaine et les migrants sont laissés à l’extérieur, malgré les lois de la navigation interstellaire prônant la solidarité envers tout peuple dans le besoin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la seconde aventure de son agent intergalactique extraterrestre mais tellement humain, Vincent Zabus traite de manière pédagogique et ludique de deux sujets très actuels. Dans un premier temps, il parle de l’accueil des migrants et des craintes que l’on peut avoir face à l’inconnu. Dans un second temps, il nous parle d’une pandémie qui sévit au cœur du vaisseau spatial du héros. En sus, le scénariste poursuit les intrigues entraperçues dans le tome précédent, avec le frère de Hercule mais également le méchant et dangereux corbeaux Blackbird. Bref, Zabus propose un divertissement intéressant à destination des plus jeunes et qui peut être lu sans connaître le premier tome. Les messages pédagogiques véhiculés sont plaisants et permettent d’informer tout en libérant la parole au sein de la famille. Côté dessin, le duo Dalena (dessin) et Giumento (couleurs) fonctionne toujours aussi bien, avec un trait très disneyen et des couleurs pleines de peps. Cela rappelle forcément la série Ernest et Rebecca sur la forme, mais le fond spatial à base de vaisseau et de diverses créatures se démarque suffisamment pour passer outre. De même, l’ensemble se montre moins foutraque que lors du tome 1. Au final, c’est avec plaisir qu’on découvrira le tome 3, Les rebelles. Une sympathique aventure pour enfants !
