L'histoire :
L’été est là et il s’annonce indien. Le soleil et les vacances l’accompagnent comme de bien naturel. Seulement, un « je ne sais quoi » chiffonne le moral guilleret de Claire. Lorsqu’elle croise un couple d’amoureux (roucoulant honteusement !), la blondinette ne peut s’empêcher de bouder. Et pourtant tout va bien ! Vacances, soleil et liberté. Fini Alex, enterré, oublié : le pied ! Le pied ? Pas si sûr. Surtout que le salaud est parti en camp avec sa nouvelle conquête, une Américaine, non mais quelle idée ! Ah, le salaud ! Rentrée chez elle, Claire fait quelque recherche sur le net et trouve à coup sûr le camp « indien » en question. Partageant aussitôt son envie d’évasion à ses amies Cécile et Julie, nos trois princesses partent illico pour le massif des Maures respirer un grand bol d’air. Claire n’a cependant qu’une obsession en tête : se venger d’Alex et/ou « rechuter ». A moins qu’elle ne craque pour ce bel indien bronzé, venu à cheval les accueillir dès leur tente plantée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce vingt-deuxième tome des aventures de Julie, Claire et Cécile débute par une boutade (semble-t-il) : été, soleil et vacances, le cocktail est classique, très cliché, il va sans dire. Nos auteurs seraient-ils en manque d’inspiration, lassés après tant de gags renouvelés ? Prenant le lecteur à contrepied, Sidney et Bom ouvrent l’album par une aventure « à longue haleine » (19 pl.) en laquelle nos trois délurées atterrissent cette fois en pleine nature, au beau milieu d’un camp indien. Sûr, Sidney et Bom s’amusent toujours, en témoignent quelques répliques savoureuses (ex. le « je veux foute le camp » de Claire sous un tipi) qui font à coup sûr sourire. Si le sujet reste habituel (les mecs), on trouve toujours à en rire tant il est consensuel et inépuisable. Alors même si à vingt ans on ne croit plus guère au Père Noël, le Prince charmant des contes de fée fait, lui, encore son effet. Côté dessin, le trait demeure plaisant. Les plus coquins apprécieront les formes dévoilées de nos héroïnes (ce n’est cependant pas une première). A noter, un équilibre respecté entre nos amies, quand souvent, auparavant, la blonde Claire s’accaparait la vedette. On terminera par une nouvelle boutade pourtant signée de la plus sage des trois princesses, Cécile : « les mecs, je les comprendrai jamais ». C’est tout dire. Ah oui vraiment : Ainsi soient-elles ! Ainsi sont-elles !