L'histoire :
Un baiser pour la Schtroumpfette : Gargamel vient de mettre au point un breuvage qui transforme les êtres en crapauds. Il en verse dans la corolle d’une fleur et se déguise en gentille fée, puis il part traquer les Schtroumpfs en forêt. Par chance, il tombe sur la Schtroumpfette. Il lui fait boire en lui faisant croire à un élixir magique…
Bombollino chez les Schtroumpfs : Tandis que les Schtroumpfs rassemblent des provisions pour l’hiver qui approche, ils rencontrent un gentil lutin ménestrel qui fait rien qu’à chanter et jouer de la mandoline. En raison de la pluie, Bombollino – c’est son nom – accepte de dormir une nuit dans le grenier du village Schtroumpf. Mais au petit matin, Bombollino a disparu et il manque plein de noisettes…
Le Petit Schtroumpferon Rouge : Totalement subjuguée par un spectacle de marionnettes, la Schtroumpfette propose de jouer au Petit Schtroumpferon Rouge en déguisant ses copains Schtroumpfs en loup. Hélas, Gargamel rode et lui aussi rêve de se déguiser en loup…
Bébé chouette : Quelques Schtroumpfs se sont éloignés du village pour cueillir des plantes médicinales pour le Grand Schtroumpf. C’est alors que la Schtroumpfette trouve un bébé chouette tombé du nid. Etant donné qu’elle a touché le volatile, le Grand Schtroumpf lui explique qu’elle est désormais obligée de s’en occuper jusqu’à ce que la chouette devienne adulte…
Le château hanté : Le grand Schtroumpf est très malade. Un seul ingrédient peut le sauver : une rose noire que le sage Homnibus dit avoir vu dans les souterrains du château des maléfices. Malgré les fantômes et la réputation lugubre du lieu, trois Schtroumpfs se portent volontaires pour y aller : le Schtroumpf costaud, la Schtroumpfette et le Schtroumpf grognon (parce qu’il ne croit pas aux fantômes)…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme l’indique le titre de ce troisième recueil dans L’univers des Schtroumpfs – une série parallèle aux aventures Schtroumpfs régulières – la Schtroumpfette est à l’honneur des cinq historiettes qui le composent. Le charme naturel et le cœur d’artichaut de l’unique personnage féminin de cette œuvre féerique magistrale, en font en effet une proie facile pour les velléités néfastes de l’infâme Gargamel… qui apparait systématiquement au sein des quatre premières historiettes. Cette fragilité n’empêche pas la Schtroumpfette de révéler un incroyable courage lorsqu’il s’agit de sauver la vie du Grand Schtroumpf (dans Le château hanté). Rocambolesque et survitaminée, cette dernière histoire est d’ailleurs la plus éloignée du sage décorum narratif habituel des Schtroumpfs. L’idée de départ de la maladie du Grand Schtroumpf aurait en outre sans doute mérité d’être exploitée dans une aventure en 46 planches de la série-mère. Issus des studios Peyo, ces exercices d’histoires courtes permettent aussi à de jeunes artistes de se faire la main sur la « Schtroumpf touch ». Visuellement, un œil attentif repèrera quelque minuscules imperfections ou petites maladresses… ce qui sera tout à fait transparent pour le public cible : les enfants de 7 à 777 ans.
