L'histoire :
Toujours à la poursuite de la fille qui a volé un fragment de la « pierre du temps », Miléva, Théo, Léo et Marie se retrouvent désormais à Uru, la cité des Dieux. Face à Zoas, le dieu gardien de la cité, les enfants expliquent les raisons de leur périple et l’attaque d’un monstre ailé avec une tête de serpent qui les a amenés à se réfugier à Uru. À ces mots, les Dieux comprennent immédiatement que le titan vengeur Bahamuth est de retour ! Pourtant, Zoas n’y croit pas, car tous les titans ont été éliminés il y a des années lors de la grande guerre les opposant aux dieux… Pour en avoir le cœur net, le frère à tête d’oiseau de Zoas se rend en éclaireur pour aller vérifier les dires des bambins. Pendant ce temps, Ziusudra relate les origines des dieux et des titans, ainsi que la grande guerre qui les a vus se combattre à mort. Tout commence avec la rencontre entre Prométhée qui a offert le feu aux Hommes et la déesse Amut qui, elle, a apporté la lumière aux Hommes. Toutefois, Ziusudra a à peine commencé à évoquer les origines des dieux et des titans, que Marie est persuadée que la déesse Amut est en fait la femme qui leur a volé le fragment de la pierre du temps ! Reste à savoir comment elle peut être un élément du passé tout en étant la voleuse de leur présent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, La forêt du temps retrace l’histoire d’un groupe d’enfants vivant dans une forêt hors du temps et de l’espace, en compagnie d’un adulte faisant office de chef. Suite au vol d’un fragment de la « pierre du temps » par une voleuse, la forêt a repris son cours et la communauté n’est plus protégée des événements extérieurs. C’est pourquoi un petit groupe d’enfants est partie à la poursuite de la voleuse, chacun armé d’un fragment de la pierre… Après un troisième tome « redémarrant » l’histoire, Tristan Roulot met désormais ses héros au cœur d’un conflit entre dieux et titans. L’origine de ce conflit serait liée à la fois à la voleuse et à l’adulte qui vit avec eux dans la forêt. Le scénariste laisse encore une grande part aux mystères, et il tisse une intrigue très plaisante et divertissante du début à la fin. Néanmoins, on a le sentiment que l’intrigue principale est mise entre parenthèse et que l’auteur digresse. À la destinée graphique, Matteo Guerrero poursuit dans la même lignée avec des dessins enchanteurs où les décors, les créatures imaginaires comme les enfants se mêlent parfaitement. Les couleurs d’Amparo Crespo finalisent le tout avec des teintes très lumineuses renforçant la dimension tout public de la série.
