L'histoire :
Léonard effectue les derniers réglages de sa nouvelle invention, le lève-disciple. Un bras télescopique qui se déploie pour aller chercher Basile au fond de son lit et le glisser dans une machine à laver. Après un cycle complet, le disciple sort de la machine dans un triste état et demande des explications sur cette expérience dont il fit les frais. Le génie est fier, il tient à lui présenter sa nouvelle invention : la télé 3D sans lunette. En guise de démonstration, il propose de regarder la météo présentée par une jeune femme des plus séduisantes. Basile est sous le charme et invite la demoiselle pour un diner aux chandelles. Léonard est contrarié et s’empresse de changer de chaîne…
Léonard fait une nouvelle entrée fracassante dans la chambre de son disciple. Basile demande ce qui justifie une intrusion aussi bruyante qu’incongrue. Aujourd’hui dimanche, c’est l’anniversaire de Mathurine et Léonard a oublié de lui acheter un cadeau. Il faut absolument que le duo trouve une idée ingénieuse pour ne pas la contrarier. Subitement, Léonard à une illumination et traîne son fidèle disciple dans son atelier pour fabriquer la Léopatakado : une pâte qui se transforme en outils ménagers à souhait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un nouvel album de Léonard, c’est toujours autant d’inventions des plus saugrenues par un génie farfelu un poil mégalo. On retrouve les habituels anachronismes, des réveils en fanfare, des coups de marteaux ou des décharges de tromblon sur un disciple qui n’a pas inventé l’eau tiède. Cette fois-ci, Léonard va avoir des idées géniales comme la télévision 3D plus vraie que nature, la pilule d’immortalité ou encore le champagne. Il va également faire de nouvelles rencontres : les cousins idiots de Basile, la cousine américaine de Bernadette, une voyante pas très honnête... Bref, encore une galerie de personnages hauts en couleurs. Pour ce 46ème album, le duo Turk et Bob De Groot n’a pas changé la recette d’une série humoristique qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, traversant les générations. Les gags ne sont pas d’une grande finesse, ni originaux, mais à dose modérée, ils ont le mérite de divertir. Une série d’une grande régularité, tant au dessin qu’au niveau des scénarios.
