L'histoire :
C’est incroyable ce qu’un chat en train de pioncer au beau milieu d’une pièce peut prendre comme place. Devant ce constat brillant de son disciple Basile, regardant Raoul le chat se prélasser sur le sol, Léonard a… une idée de génie ! Il se met en tête de trouver une invention pour minimiser l’espace occupé par la race féline. Ponctué par les cris du disciple qui se blesse, il s’adapte à la vitesse prodigieuse à laquelle lui viennent ses idées, et met au point une gélule pharmaceutique révolutionnaire. Après avoir fait exploser et reconstruit sa maison, son invention est au point. Il envoie donc Basile lui attraper quelques chats errants, car Raoul seul ne suffit point…
Ensuite, viendront les inventions absolument nécessaires de : la semaine de 9 jours, le régime hyper vitalisant, l’héliciculture (l’élevage d’escargots), le tuyau le plus long du monde, le bal masqué, le recyclage des déchets chimiques, le boîtier antigravitationnel et la boîte de conserve (mais pas l’ouvre-boîtes !)…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y avait bien longtemps qu’un album de Léonard n’avait plus atteint ce niveau d’humour ! Turk et Bob de Groot, les auteurs, ont du conserver quelques unes de leurs meilleures idées, bien au chaud, spécialement pour le 30e anniversaire de la série ! Car soyons réalistes, dans les derniers albums, les gags avaient tendance à s’essouffler un tantinet. Mis à l’honneur en couverture et dans le titre, Raoul le chat assène un humour au second degré plus jubilatoire que jamais. Ce personnage secondaire omniprésent est à la série ce que la coccinelle de Gotlib était à Gai-Luron : un écho humoristique, emprunt d’un style décalé et porte-parole des pires trouvailles de l’almanach Vermot. A un seul moment, il se fait piquer la vedette par sa copine la souris, discrètement, dans une réplique minuscule mais mortelle ! (3e case, page 24). Pour le reste, rien de bien nouveau : Léonard le génie allonge la liste de ses inventions, Basile le disciple se fait « trombloner » la tronche à tour de bras, et les (Da Vinci) codes récurrents sont respectés…