L'histoire :
Dans la compétition des vieux dieux qui opposent les omniscients et les iconoclastes, ce sont ces derniers qui mènent pour le moment 2 à 1. Sachant que la première équipe à trois points l’emportera, les omniscients n’ont plus le droit à l’erreur ! Avant même que ne soit annoncée la prochaine épreuve, Jessica se porte volontaire. En effet, elle en a marre des bruits de New-York liés à la destruction de la ville qui est l’œuvre de ses adversaires. Elle veut donc les battre à plate couture pour les humilier et se venger ! Rendez-vous est pris sur le site de fouilles de Tazmédia, capitale de la civilisation Tazmède, pour découvrir le défi qui l’attend. La jeune fille découvre que l’objectif sera de cartographier les contours exacts du territoire de l’ancienne civilisation Tazmède et qu’elle sera opposée à Eduardo dans cette épreuve. Mais ce n’est pas tout : les dieux veulent également tester la capacité d’adaptation de concurrents et ont donc décidé d’échanger leurs pouvoirs ! Jessica cède donc son pouvoir de découverte de connaissances détenues par de petits groupes à Eduardo et elle récupère celui d’anticiper les déplacements des autres pour se mouvoir discrètement. Enfin, comme l’adversaire de Jessica est sourd et muet, la jeune fille le sera également le temps de l’épreuve…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette suite du second cycle, les héros imaginés par Vincent Dugomier (Les enfants de la Résistance) continuent d’affronter les iconoclastes pour sauver la connaissance. Cette fois-ci, c’est Jessica qui est mise en avant dans une nouvelle épreuve qui va lui demander de voyager à travers le monde, tout en devant se priver de la parole et de l’ouïe. Comme le tome précédent, l’histoire se révèle assez simple et linéaire, quand bien même l’auteur met plusieurs éléments en place pour la suite de l’aventure. Ainsi, en parallèle des agissements de Jessica et d'Eduardo, on suit la remise en question de Diego – le jeune dieu tazmède du côté des omniscients – la récupération politique de la présidente des États-Unis ou encore la montée en puissance d’une secte se revendiquant tazmèdiste. Cela reste néanmoins assez anecdotique pour le moment… Aux dessins, Renata Castellani continue de nous offrir une mise en scène efficace au cours de laquelle l'artiste italienne peut davantage varier les décors grâce aux événements de cette nouvelle aventure. L’ensemble est toujours mis efficacement en couleurs par Benoit Bekaert. En somme, bien que sympathique, ce second cycle peine pour l’instant à décoller. Il plaira plus aux jeunes lecteurs qu’aux ados et adultes. À voir si la suite relèvera le niveau…