L'histoire :
« Les sleeping Watermelon » est le nom d’un groupe rock de 4 trentenaires nostalgiques des années 60-70. Manu, le clavier, est statisticien dans la vraie vie. Fan des Beatles, toute sa vie s’oriente autour du rock’n roll, au grand dam de sa future épouse, Emily. Il a regard attendri sur la bande de copains qu’il forme avec Boulette, Greg et Samuel. Chacun a son petit caractère insupportable, mais il adore cette diversité, réunie par leur passion commune. A la batterie, c’est Samuel, flic et obsédé sexuel indécrottable. Il affiche le plus profond mépris pour sa femme, Eléonore, et n’hésite pas à draguer lourdement devant ses yeux. A la guitare, c’est Greg, anesthésiste et futur beau-frère de Manu. Lui, il y croit au succès des Sleeping Watermelon, et pas seulement lors la fête de la musique. Enfin, le guitariste Boulette, de son vrai nom Hubert de la Ménardière, avec une tendance à l’embonpoint et une frange dans les yeux, est embaumeur dans une entreprise de pompes funèbres. Tout ce petit monde se réunit régulièrement pour des séances houleuses de répét, des balades aux Puces, des barbecues parties bien arrosées, lors desquelles les débats tendent irrémédiablement vers la place de l’adultère dans le couple…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Love song, série polyptique prévue en 4 albums, se présente avant tout comme un hymne au pop rock des sixties et des seventies. Ce premier épisode est découpé en 10 chapitres, qui sont autant de morceaux célèbres des Beatles. Premièrement, il se concentre sur ces « scarabées de Liverpool », véritables fondateurs du rock, à travers le regard de Manu. Chaque tome sera ensuite illustré par un groupe mythique (Les Rolling Stones, les Who et les Kinks), correspondant à chaque fois aux caractères des autres membres du groupe. Pas de doute, Christopher, en véritable passionné, fait montre d’une culture intarissable en la matière. Pochettes de disques aux murs, connaissance encyclopédique sur les moindres anecdotes de la vie de ces héros de vinyles… En ce sens Love song s’avèrera certainement, à terme, une série indispensable aux fans de rock, tandis que les profanes profiteront de ces saynètes pour étoffer leurs connaissances. Mais en marge d’un simple hymne au rock, Love song propose un autre axe narratif d’importance : la solitude de l’homme dans l’adultère. L’un se marie et se pose une tonne de questions ; l’autre trompe à tout va et sans scrupule… Christopher s’amuse comme un petit fou avec ces trentenaires là, encore tous un peu gamins dans leur tête. La dernière histoire nous abandonnant sur un coup de théâtre majeur, on est impatients de découvrir la suite, toujours en musique…